Publié dans Société

Transport en commun - Beaucoup de « taxis-be » ne respectent plus le cahier des charges

Publié le dimanche, 21 novembre 2021

Rien ne va plus ! Trop d'irrégularités ! Les passagers se plaignent du comportement des chauffeurs et de leurs aides. Il s’agit de l’augmentation du tarif, des insultes, sans parler du non respect des destinations finales. Bon nombre de « taxis-be » exerçant dans la zone urbaine et suburbaine ne respectent plus le cahier des charges. Chaque jour, dès 16 heures, ils ne veulent plus transporter les passagers jusqu’au terminus. Sont concernées la ligne D reliant Ivato ou Ambohidratrimo, Anosiala et Vasacoss, la ligne 180 reliant Alarobia et  Ambanidia, la ligne 163 reliant Ilafy et Alasora, et celles reliant Analakely et Ambohimanarina, Andranomena ou encore Andefan’Ambohijanahary et Ambatolampy. Pour pouvoir rentrer chez eux, les passagers doivent s’acquitter d’une somme de 1 500 ariary, soit le triple du tarif normal. Pour ces deux premières lignes, les véhicules font un demi-tour devant l’immeuble Ny Havana aux 67 Ha et ce, sous les yeux des  Forces  de l’ordre. Les transporteurs ne se cachent plus pour effectuer ces actes indignes de leur profession. 
Pour d’autres transporteurs, ils changent subitement d’itinéraire. Et quand les passagers défendent leur droit, c’est là que les querelles entre les deux parties commencent. Le chauffeur menace les passagers en éteignant le moteur du véhicule. A plusieurs reprises, les voyageurs ont déposé une plainte face au mauvais comportement des chauffeurs et des receveurs, ainsi que la médiocrité de la qualité de services offerts. Mais jusqu’à ce jour, aucune amélioration n’a été constatée. Le service se détériore de jour en jour. Malgré l’existence des  points  de contrôle sur les routes, rien n’a changé. Les contrôleurs, de leur côté, sont devenus des complices des transporteurs irréguliers.
En rappel, à travers une descente effectuée par l’Agence des transports terrestres (ATT) au niveau de la ligne D rassemblant les coopératives KOFIAMA, FIFIABE et Fanantenana, cette dernière a averti les transporteurs sur les règlements qui sont enregistrés dans leur cahier des charges. Ainsi, l’ATT a réitéré que les véhicules de transport ne devront pas changer leur destination, outre que celle stipulée dans la licence délivrée par ce département en charge des transports terrestres. Par conséquent, tous les véhicules doivent toujours démarrer au niveau d’un primus et arriver à un endroit désigné comme terminus. Les passagers doivent être récupérés et transportés jusqu’à leur destination finale, et ce, à un tarif unique. Ainsi, les horaires de travail enregistrés dans ce cahier doivent être respectés.
Anatra R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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