Publié dans Société

Actions de sensibilisation à l’environnement - Les « junior Ecoguards » s’activent…

Publié le lundi, 29 novembre 2021

Impliquer les jeunes des communautés reculées du Nord de Madagascar dans des actions de sensibilisation liées à l’environnement. Telle est la finalité de la mise en œuvre du programme « Junior Ecoguards » (JE). Il s’agit d’une initiative de l’ONG C3 Madagascar lancée en 2009 dans la Région de DIANA, en collaboration avec les scouts d’Antsiranana. Ce programme bénéficie de l’appui de Tusk Trust et a été formalisé par le ministère de l'Éducation, pour être développé dans toutes les régions côtières de Madagascar.

Pour ce faire, ces jeunes sont informés de l’importance des écosystèmes marins et les menaces qui pèsent sur eux. Au total, ce sont plus de 30 000 élèves dans 100 écoles qui ont accès aux outils d’éducation environnementale tels que des films, livres illustrés pour enfants, posters, guides d’identification ainsi que des idées pratiques d’activités en plein air, auxquels ont été formés leurs enseignants, pour les encourager à devenir des ambassadeurs de l’environnement dans leurs communautés. 

Face au succès des clubs de « Junior Ecoguard » dans les écoles de la Région de DIANA, C3 Madagascar a initié « TANOMAFI » (Tanora Mandray Andraikitra ho Fiarovana ny Tontolo Iainana), un réseau national de « jeunes responsables pour la protection de l’environnement . Ce réseau est actuellement actif dans 4 Régions, à savoir la DIANA, la SAVA, Boeny et Sofia. Le recrutement de membres pour les « JE clubs » se fait régulièrement dans 6 écoles au sein des Régions de Boeny et Sofia. Généralement, un club est formé de 20 membres, mais tous les élèves intéressés peuvent aussi l’intégrer. TANOMAFI constitue une plateforme d’échange d’expériences, d’outils entre diverses institutions œuvrant dans l’éducation et l’autonomisation des jeunes afin de garantir l’efficacité des projets et de faciliter l’accès aux outils d’éducation existants.

Recueillis par Patricia R.

Fil infos

  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff