Publié dans Société

Marais Masay - Une attaque avortée, un bandit éliminé !

Publié le vendredi, 10 décembre 2021

Hier tôt le matin, les éléments de la Brigade criminelle (BC), assistés par ceux du Commissariat de police du 8ème Arrondissement de la Cpitale ont mis la main sur des malfaiteurs. Aux alentours de 7h, des coups de feu ont été déjà entendus du côté du Marais Masay. Effectivement, des informations ont été parvenues à la Police nationale comme quoi des braqueurs préparent une attaque censée se dérouler dans la partie de Behoririka et à Tanjombato.

Immédiatement, une équipe policière est descendue à Marais Masay où les bandits ont prévu de se rencontrer afin de finaliser cette opération. Certainement pris de dépourvu par leur arrivée, les malfaiteurs ont immédiatement riposté par des tirs nourris, tout en prenant la fuite mais en prenant des chemins différents. 

D'un côté, deux individus à bord d'une voiture, de marque Renault Kangoo, ont pris la direction d'Ambodivoanjo. Le véhicule des policiers les ont pourchassés. Suite aux accrochages, leur voiture ainsi que celle des Forces de l'ordre ont été endommagées. Mais cela n'a pas empêché les policiers forces de continuer la course-poursuite. L'un des bandits, qui était au volant de cette voiture, a été ainsi capturé vivant. Quant au passager, il a réussi à s'échapper dans une broussaille avec un fusil Kalachnikov à la main. Malencontreusement, il a fini par prendre une balle de la Police et a aussitôt rendu l'âme.

De l'autre côté, quelques bandits se sont enfui à pied au Marais Masay. Leur nombre n'ayant pas été défini précisément, mais il s'avérait que l'un des leurs a été touché par une balle mais a quand même réussi à s'échapper. Dans le cadre d'une mission de sa captivité, tous les établissements sanitaires de proximité, entre autres, ont été contactés mais en vain. Des éléments y sont actuellement mobilisés pour le retrouver ainsi que ses camarades. Jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse, ce malfaiteur blessé a toujours disparu dans la nature. « Cela fait quelques temps que ces individus ont été surveillés de près. Les membres dudit groupe de malfrats sont presque connus pour des assauts. Ils étaient sur le point d'organiser une nouvelle opération lorsque nos éléments sont venus sur place. Et vu l'arme à feu notamment un Kalachnikov utilisé lors des échanges de tir, ils ont planifié un gros coup », a souligné une source policière. 

K.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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