Publié dans Société

Education face à la pandémie - La rentrée reportée au 17 janvier pour Analamanga

Publié le mardi, 04 janvier 2022


Deux semaines de vacances supplémentaires. La note de service, publiée hier après-midi par le ministère de l’Education nationale (MEN), le confirme. « Suite à l’interpellation du ministère de la Santé sur la recrudescence alarmante des contaminations à la Covid- 19, des cas modérés et sévères ont été enregistrés, non seulement chez les adultes mais aussi chez les enfants vulnérables, particulièrement localisés dans la Région d’Analamanga. Au vu de cette situation, il a été décidé que la rentrée scolaire du 3è bimestre, fixée au 5 janvier 2022 selon l’arrêté n°15468/2021/MEN du 30 juin 2021, est reportée au 17 janvier pour la Région d’Analamanga. L’objectif est de tout mettre en œuvre pour que la reprise des cours se fasse de la façon la plus sereine et la plus sécuritaire pour les enfants et les enseignants », communique la note de service signée par le Secrétaire général du MEN, Felamboahangy Ratsimisetra.
Cette décision ravit les parents, notamment ceux réticents à l’idée d’envoyer leurs enfants en classe avec la situation actuelle. « Il était temps. Le ministère a finalement tranché pour un report de la rentrée après les nombreuses requêtes et grognes des parents, dans la société et sur les réseaux sociaux. Les demandes de la majorité ont été entendues », s’exprime N.R., mère au foyer résidant à Mahamasina. « Personnellement, je trouve que la décision ministérielle arrive trop tard puisque la plupart des établissements scolaires, notamment ceux privés, ont repris les cours depuis aujourd’hui (ndlr hier). Les enfants sont déjà exposés aux risques de contamination de Covid -19 durant la journée », se désole Ravo R., agent de recouvrement et père de 3 enfants scolarisés.
Plus d’absents en classe, les mesures renforcées !
Il fallait s’y attendre. Bon nombre d’établissements scolaires, dans la ville d’Antananarivo, ont enregistré un taux d’absentéisme plus ou moins élevé lors de la reprise des cours après les vacances de Noël, hier. Pour un collège privé sis dans le 2è Arrondissement de la Capitale, 4 élèves sur 10 dans le préscolaire et 3 sur 10 dans le primaire ont raté le premier jour de rentrée du troisième bimestre. « Certains parents nous ont exprimé au préalable leur inquiétude et le fait de garder leurs enfants chez eux, au lieu de les envoyer en classe. D’autres nous ont fait part de la maladie de leurs enfants. Dans tous les cas, nous comprenons la crainte des parents, notamment ceux vulnérables ou ayant des enfants vulnérables, dont les risques de contamination de la Covid -19 sont élevés », nous confie la directrice dudit collège, voulant garder son anonymat.
La majorité des établissements scolaires ont renforcé les mesures de protection face à la pandémie. Le respect exigé des gestes barrières, dont le port obligatoire de masques et le lavage fréquent des mains avec du savon ou du gel désinfectant, en fait partie. Pour la distanciation sociale, la division en 2 groupes des élèves, l’un suit les cours dans la matinée et l’autre l’après-midi, a été effective hier. Ces mesures et organisations s’imposent pour que les cours se fassent malgré la pandémie. Mais avec la décision ministérielle d’hier après-midi, elles restent en suspens, du moins pour les 2 prochaines semaines. Affaire à suivre !
Patricia Ramavonirina 


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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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