Publié dans Société

Glissement de terrain tragique à Ambohibao - Quatre membres d’une famille périssent

Publié le jeudi, 06 janvier 2022


A la fois effroyable et déplorable ! C’est la conséquence tragique de la pluie diluvienne qui s’abattait sur la Capitale, mercredi soir dernier ! Car les intempéries ont fait notamment des victimes, dans la périphérie nord de la ville, précisément à Ambohibao-Antehiroka. Là, vers 21h, la pluie incessante a provoqué un glissement de terrain, décimant ainsi une petite famille de 4 personnes en une nuit. Pour l’heure, on ne sait pas encore davantage sur elles car les sources sont divergentes : l’une parle d’une famille de lavandière, une autre de gardien. Mais une chose est sûre,  Il s’agit du couple parental, de sa fille de 18 ans, enfin de leur petit garçon. Une grande partie du grand talus qui surplombe leur habitation s’est brutalement affaissée depuis son sommet. De fait, leur petite maison en brique, et qui ne comporte pas d’étages fut rapidement ensevelie, en quelques secondes seulement, ne laissant à ses occupants déjà endormis, aucune chance de survie.  « Certes, nous avons entendu des cris de détresse. Mais lorsqu’on est accouru voir, les malheureux étaient déjà complètement ensevelis à la fois par des tonnes de mottes de terre mais surtout aussi les débris de leur propre logement », explique une mère de famille complètement atterrée et choquée, une voisine de quartier des victimes.
Dans un premier moment qui a suivi le drame, des membres du fokonolona ont mis tout en œuvre pour secourir et tenter de dégager les victimes sous les décombres, et sous une pluie battante. Mais en vain !De guerre lasse, et dans leur désarroi mêlé de cette impuissance à ne pouvoir faire quoi que ce soit, les riverains ont donné à la fois l’alerte au poste avancé de Gendarmerie et aux sapeurs-pompiers, lesquels ont dépêché leurs équipes respectives sur le terrain. « Nous avons reçu l’alerte vers 21h40. Il a fallu une heure de travail acharné pour nos éléments pour dégager finalement les victimes. Malheureusement, aucune ne respirait plus lorsque les pompiers ont réussi à sortir leurs corps hors de ce dangereux piège », explique le capitaine, chef de corps des sapeurs de Tsaralalàna.
De leur côté, les gendarmes ont également participé à l’opération de secours au côté du fokonolona. « On n’avait plus aucune notion de temps pendant l’opération de sauvetage. La seule certitude, c’est que nous avons travaillé sans relâche à la fois sous la pluie et dans l’obscurité », explique pour sa part un officier de Gendarmerie de ce poste à Antehiroka. Grossomodo, il résume ses propos en une recommandation envers la population afin qu’elle quitte les zones dangereuses où un glissement de terrain similaire est susceptible encore de se produire à l’avenir, en cette période de saison des pluies.
Franck R.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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