Publié dans Société

Transports en commun - Les mesures sanitaires délaissées

Publié le jeudi, 06 janvier 2022


Quid du respect des mesures sanitaires ? La pandémie de Covid-19 se propage à grande vitesse dans la Région d’Analamanga. Le renforcement des mesures sanitaires ainsi que la fermeture des écoles en disent plus. Cependant, des citoyens inconscients et indisciplinés osent encore défier ce danger qui pèse sur la tête de la population. Les transports en commun se trouvent en première ligne, plus précisément les « taxis-be » de la ligne urbaine et suburbaine.
Depuis un certain temps, plusieurs aides-chauffeurs n’utilisent plus de visière. Et dans certains bus, les receveurs se servent de cet équipement pour se protéger du soleil et non du virus. Ils mettent seulement la visière au cas où il y a des contrôles effectués par la Police de la circulation. De plus, on ne voit plus de gel désinfectant dans les « taxis-be », sans parler des mêlés durant la matinée et en fin d’après-midi. Pourtant, pour certaines lignes reliant Analakely et Ambohimanarina, un « cadenceur » détient un flacon de gel hydroalcoolique du côté d’Antanimena. Et pour tous les bus concernés qui y passent, ce sont seulement le chauffeur et son aide qui reçoivent quelques gouttes sur leurs mains.
Selon les responsables de coopérative, ils ont déjà pris en charge l’approvisionnement en produits désinfectants pour tous les véhicules qui travaillent chez eux. Sur ce, l’achat du gel hydroalcoolique revient aux transporteurs. Cependant, ces derniers expliquent, à leur tour, qu’ils n’ont pas les moyens d’en acheter. Aussi, durant les heures de pointe, le nombre de places dans les « taxis-be » revient à 5 par banquet. Et plusieurs receveurs ne cachent plus leur pratique pour remplir tous les strapontins, et ce, sous les yeux des agents de la circulation. Et si les passagers se plaignent, cela devient une dispute entre ces derniers, le chauffeur et son aide, sans parler des menaces et des insultes dans certains cas à l’endroit de ces passagers exprimant leur ras-le-bol.
Mais de l’autre côté, le relâchement quant au respect des barrières sanitaires est dû à la  malveillance des agents de la circulation. Bien que l’effectif de ces derniers ait été renforcé, le contrôle ne se passe plus comme il se doit depuis l’augmentation du nombre de contaminés en cette troisième vague du coronavirus. A vrai dire, les agents ne font que jeter un œil de l’extérieur, sans se soucier du nombre de passagers en trop. Seuls, quelques-uns d’entre eux travaillent jusque tard dans la nuit au niveau des arrêts de bus et montent à bord de ces véhicules.
Anatra R.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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