Publié dans Société

Images à des fins sexuelles sur les réseaux sociaux - La Police lance un rappel à l’ordre aux auteurs de la publication 

Publié le mardi, 11 janvier 2022

Ces derniers temps, l’utilisation des réseaux sociaux est devenue pratiquement incontrôlable dans le pays, plus précisément pour les adolescents. Outre la pornographie, les photos et vidéos offensantes, de nouvelles scènes ont fait surface, depuis le début de ce mois de janvier. En effet, des mineurs, filles et garçons, ont publié et partagé des photos se livrant à un comportement sexuel. Une situation qui a suscité la colère des internautes. Face à cette situation, la Police nationale a lancé un rappel à l’ordre aux auteurs de ces actes barbares, et ce, avant la sanction et la déception.  

Selon l’article 22, du 17 juillet 2014 sur la lutte contre la cybercriminalité, « La  pédopornographie ou pornographie mettant en scène des enfants de 18 ans et moins s’entend comme toute représentation  par quelque moyen que ce soit, d’un enfant s’adonnant à des activités sexuelles explicites, réelles ou simulées ou toute représentation des organes sexuelles d’un enfant, à des fins principalement sexuelles. Le fait, en vue de sa diffusion par le biais d’un support informatique ou électronique, de fixer, d’enregistrer, de produire, de se procurer ou de transmettre l’image ou la représentation d’un enfant lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique, est puni de deux à cinq ans d’emprisonnement  et de 2 000 000 à 10 000 000 d’ariary d’amende ».L’image ou la représentation d’un mineur se livrant à un comportement sexuellement explicite est considérée comme des images à caractère pornographique. Avant qu’il ne soit trop tard, il est crucial que les parents prennent une décision.

En regardant ces publications défilées dans leurs fils d’actualité, bon nombre des observateurs se posent la question sur l’éducation des jeunes et mineurs, actuellement, ainsi que la limite de leur liberté. « Certes, l’utilisation du Facebook est incontournable face à la mondialisation, mais quid des responsabilités des parents, de la communauté », soutient Claudette, enseignante et dirigeante d’une association des jeunes à Ambatomainty. 

Malgré son immense popularité, certains pays, notamment les Arabes ont considérablement restreint l’utilisation du Facebook afin de limiter les outrances et protéger les enfants des prédateurs sexuels. 

Anatra R.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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