Publié dans Société

Rentrée scolaire - Les cours par alternance adoptés à l’unanimité

Publié le lundi, 17 janvier 2022

Parmi les mesures spécifiques et organisations adoptées. La rentrée scolaire du 3ème bimestre de cette année s’est tenue hier pour les établissements des 8 Régions concernées par son report. Il s’agit, rappelons-le, des Régions d’Analamanga, Vakinankaratra, Atsimo- Atsinanana, Atsimo-Andrefana, Matsiatra-Ambony, Anosy et Diana. La Région de Boeny a également pris la décision de reporter la reprise des cours à cause de la situation inquiétante liée à la Covid 19. 

Pour le premier jour de la rentrée, la plupart des établissements publics et privés ont informé les élèves et les parents sur la tenue des cours par alternance. « Les élèves ayant un numéro impair suivront les cours dans la matinée et ceux avec un numéro pair dans l’après-midi. Leurs tours s’interchangeront la semaine prochaine », avance le proviseur du Lycée moderne d’Ampefiloha. Cette organisation est également adoptée par le Lycée J.-J. Rabearivelo. Pour d’autres établissements privés, un groupe d’élèves suivent les cours chaque lundi et mercredi et l’autre chaque mardi et jeudi. L’objectif de l’alternance étant de respecter la distanciation sociale d’un mètre.

Par ailleurs, la reprise des cours s’est démarquée par le respect strict des gestes barrières, notamment le port obligatoire du masque et le lavage fréquent des mains avec du savon ou du gel désinfectant. D’ailleurs, les établissements ont renforcé les dispositifs de lavage des mains dans leurs enceintes, outre le gel hydroalcoolique mis en place dans chaque classe.

De nombreux absents

« Sur les 612 inscrits, environ 30 % de nos élèves ont raté le premier jour de la reprise des cours », nous confie Jean René Randriaelimanana, directeur de l’Ecole primaire publique (EPP) de Volosarika Ambanidia, dans la Circonscription scolaire d’Antananarivo-ville. Ce taux d’absentéisme élevé pourrait s’expliquer par la réticence des parents d’élèves à envoyer leurs enfants en classe en cette période de pleine pandémie, selon les informations recueillies. D’autres parents y sont venus pour aviser sur les maladies de leurs enfants. Raison pour laquelle ils préfèrent les garder chez eux le temps d’aller mieux. 

Cette absence assez remarquable a également été constatée dans un collège privé sis à Manakambahiny, où chaque classe de 30 élèves enregistre entre 5 à 10 absents. « Outre la peur de certains parents, d’autres hésitent à renvoyer leurs enfants en classe faute de paiement d’écolage pour ce mois de janvier. Pourtant, nous les avons rassuré que la régularisation de ces frais de scolarité pourrait se faire petit à petit », avance le responsable de cet établissement privé. 

Bon nombre d’établissements se sont déjà préparés à un éventuel taux d’absentéisme conséquent, en élaborant des fascicules et polycopies de leçons et exercices que les élèves pourront faire chez eux. Le ministère de tutelle a, quant à lui, élaboré des livrets d’auto-apprentissage pour toutes les classes. Pour l’enseignement à distance, des versions téléchargeables sont également disponibles sur son site web.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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