Publié dans Société

Tempête tropicale Dumako 2 personnes portées disparues, 891 sinistrés 

Publié le mercredi, 16 février 2022

La tempête tropicale Dumako a laissé des dégâts sur tout son passage. A Sainte-Marie et Soanierana Ivongo, des maisons sont inondées et des arbres déracinés à cause des fortes pluies et rafales de vent. D’après le premier bilan provisoire du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), 2 personnes sont disparues, emportées par la rivière de Marimbona à Soanierana Ivongo.

Selon une source locale, elles étaient au nombre de 4 à avoir traversé la rivière et ce durant le mauvais temps de mardi. La barque a coulé et deux d’entre elles ont eu la vie sauve, tandis que les deux autres sont encore portées disparues. Par ailleurs, le nombre des sinistrés s’élève à 891 dans 4 Districts dont 26 à Soanierana Ivongo et 60 à Sainte-Marie. Alors que le plus grand nombre de sinistrés est recensé à Toamasina I et II avec 805 personnes. De plus, quelques infrastructures routières ont subi des dégâts, parmi elles le pont Jirama Volobe, construit en 1931, qui a été emporté par les eaux. 

Même si les eaux ne se sont pas encore retirées dans ces trois localités, la circulation a été déjà rétablie. Les responsables locaux sont déjà à pied d’œuvre pour dégager les routes ainsi que les obstacles partout.

La tempête Dumako n’est pas passé par Toamasina mais les dégâts quelle a laissés sont plus importants que ceux de la ville de Sainte-Marie et Soanierana Ivongo. Durant son passage à Maevatanàna, Ambatondrazaka, Andilamena, son intensité a diminué et elle s’est transformée en dépression tropicale. Celle-ci ne présente plus de menace significative. Elle est sortie en mer dans le Canal de Mozambique. 

Toutefois, la sortie en mer est encore déconseillée. Les usagers maritimes des cotes Est, Ouest et Nord-Ouest sont priés de rester prudents. 

Anatra R.

Fil infos

  • Corruption - 13 hauts fonctionnaires de l’Etat en prison
  • Pr Lily-Arison René de Roland - Lauréat du Prix Indianapolis 2025
  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
Pub droite 1

Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

A bout portant

AutoDiff