Car jusqu’au moment où l’on écrit ses lignes, la source d’information auprès du service de la Gendarmerie concernée, n’a pas voulu révéler quoi que ce soit encore. La seule certitude, c’est qu’il y avait bel et bien l’arrestation d’un suspect le jour même où le petit otage a pu finalement être arraché des griffes de ses geôliers. Précisons que l’enfant fut retrouvé à Ambatobe un jour après son rapt sans qu’aucune rançon n’ait été versée par sa famille pour sa mise en liberté. Depuis, il y eut encore d’autres arrestations comme l’a relayée la presse locale. Toutefois, aucune précision n’a été fournie quant à leur nombre, encore moins sur leur identité. Des bribes d’informations glanées auprès de sources officieuses mentionnent qu’ils sont sept, voire plus.
Une autre certitude également, c’est que la Gendarmerie ne cesse d’annoncer la poursuite des arrestations, même jusqu’à hier. “A l’heure où nous conversons (Ndlr, hier), nos éléments sont encore sur le terrain en vue d’autres arrestations”, déclare notre interlocuteur du même service de la Gendarmerie à ce propos. Jamais dans l’histoire des kidnappings enregistrés au pays, l’enquête ne s’est accélérée de cette sorte que lors de celui de Diwan. Sans doute, le fait que la victime soit trop jeune en serait une explication. De toute façon, la société civile, le Collectif des Français d’origine indienne de Madagascar, bref l’ensemble de l’opinion a condamné l’acte. Tout le monde qualifie ce kidnapping d’un crime envers les enfants.
Franck R.