Publié dans Société

Kidnapping du petit Diwan - Déferrement des suspects ce jour

Publié le mercredi, 16 février 2022

L’enquête concernant le kidnapping du petit Diwan (3ans) il y a deux semaines de cela, ce fils d’un homme d’affaires indopakistanais de la ville, progresse à grande vitesse. Aux dernières nouvelles, le déferrement des suspects dans l’affaire ce jour, et ce, après leur garde à vue dans une caserne de la Gendarmerie chargée de mener l’enquête dans la Capitale. Cependant, aucune information officielle n’a encore filtré pour tenter de savoir combien sont-ils à l’obligation de répondre de leurs actes devant le procureur.

Car jusqu’au moment où l’on écrit ses lignes, la source d’information auprès du service de la Gendarmerie concernée, n’a pas voulu révéler quoi que ce soit encore. La seule certitude, c’est qu’il y avait bel et bien l’arrestation d’un suspect le jour même où le petit otage a pu finalement être arraché des griffes de ses geôliers. Précisons que l’enfant fut retrouvé à Ambatobe un jour après son rapt sans qu’aucune rançon n’ait été versée par sa famille pour sa mise en liberté. Depuis, il y eut encore d’autres arrestations comme l’a relayée la presse locale. Toutefois, aucune précision n’a été fournie quant à leur nombre, encore moins sur leur identité. Des bribes d’informations glanées auprès de sources officieuses mentionnent qu’ils sont sept, voire plus. 

Une autre certitude également, c’est que la Gendarmerie ne cesse d’annoncer la poursuite des arrestations, même jusqu’à hier. “A l’heure où nous conversons (Ndlr, hier), nos éléments sont encore sur le terrain en vue d’autres arrestations”, déclare notre interlocuteur du même service de la Gendarmerie à ce propos. Jamais dans l’histoire des kidnappings enregistrés au pays, l’enquête ne s’est accélérée de cette sorte que lors de celui de Diwan. Sans doute, le fait que la victime soit trop jeune en serait une explication. De toute façon, la société civile, le Collectif des Français d’origine indienne de Madagascar, bref l’ensemble de l’opinion a condamné l’acte. Tout le monde qualifie ce kidnapping d’un crime envers les enfants.

Franck R.

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff