Publié dans Société

Gabegie dans la Capitale - Place aux sanctions des taxis- be

Publié le mercredi, 23 février 2022


Aucune tolérance pour les transporteurs irréguliers. Un grand soulagement pour les usagers, après des années de galère et de souffrance. Après un avertissement, la Police nationale inflige des sanctions à l’égard des taxis- be indisciplinés, exerçant dans la zone urbaine et suburbaine. Hier, un taxi –be de la ligne 133 reliant Ambodifilao et Itaosy a été mis en fourrière. Ce dernier a délaissé ces passagers à Ampefiloha au lieu de les déposer à Ambodifilao où se trouve le terminus. Mais ce comportement indigne des transporteurs n’est pas un cas isolé dans la Capitale. La majorité d’entre ces derniers exercent cette pratique, notamment durant la matinée et en fin de soirée. En conséquence, les usagers sont obligés de payer le double, voire même le triple du tarif s’ils ne veulent pas rentrer à pied. Le statut de service à utilité publique remis en question. Outre le non-respect des gestes barrières, les transporteurs ne se soucient plus que de leurs propres intérêts. Pour les lignes reliant le centre-ville avec les zones lointaines comme Ambohimangakely, Itaosy ou encore Ivato et Ambohidratrimo, Anosiala, Ambohitrimanjaka, seulement quelques-unes arrivent à destination, à partir de 16 heures. Certains sont même équipés de GPS, mais aucune amélioration sur la qualité de leur service n’a été constatée, jusqu’à ce jour. Pour la ligne Ivato et Ambohidratrimo, les taxis-be ne rejoignent plus leur terminus à Vassacos, mais s’arrêtent aux 67ha. Ainsi, certains transporteurs augmentent discrètement les frais de bus, notamment durant l’après-midi, et qu’ils n’acceptent plus le tarif demi-trajet.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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