Cette nouvelle a vite circulé sur la toile et entrainé des avis divergents. D’un côté, il y a ceux qui prônent les valeurs culturelles malagasy en s’appuyant sur les photos des jeunes peu habillés, partagées autour de cet « évènement. « C’est un mauvais exemple pour les enfants. (…) Ce n’est pas aussi l’éducation que l’on veut transmettre à nos descendants. Sans oublier que de telle fête favorise la prise de substances hallucinogènes », se sont exprimés les parties contre la tenue de la soirée piscine. Et d’un autre, les personnes qui remettent en question le fondement de cette interdiction. « Au lieu d’annuler cet événement comme tout autre qui s’organise librement ailleurs, pourquoi ne pas juste le restreindre aux personnes majeures. (…) D’autant plus, aucune preuve réfutable qu’un échangisme a eu lieu mais n’a pas été découvert. Là, on aperçoit des jeunes qui s’habillent comme tout le monde quand ils se rendent à la piscine. (…) Participer à une pool party, c'est surtout mettre de la musique et danser avec un verre à la main dans l’eau tout en s'habillant comme à la plage, mais en plus chic. Cela peut être un short, une blouse imprimée, de beaux talons et surtout des maillots de bain », ont argumenté la grande de majorité des personnes connectées aux réseaux sociaux. Rijade la chanteuse malagasy, ayant participé dernièrement à cette fête et dont l’une de ses chansons a été interdite d’antenne pour la même raison a également exprimé sur sa page Facebook sa contrariété face à cette décision.
Effectivement, les Malagasy sont plutôt pudiques et que divers us et coutumes doivent être toujours respectés même avec le développement, il faut se rendre à la réalité et l’évidence. D’autant plus que cette expression anglaise « Pool party » signifie fête autour et/ou dans une piscine. Elle s’accompagne toujours de cliché de séries américaines comme les bikinis, gobelets en plastique, compétition du lancer de balle de ping pong dans des gobelets et l’incontournable bouée géante.
KR.