Publié dans Société

Caravane de la santé - Les femmes et les enfants privilégiés ! 

Publié le mercredi, 02 mars 2022

Dirigée par la Première dame et présidente de l’association Fitia, Mialy Rajoelina. La caravane de la santé constitue une tradition lors de la célébration de la Journée de la femme. Pour cette année, elle va sillonner diverses localités affectées par le passage des cyclones Batsirai et Emnati et ce depuis hier même, jour de son départ d’Antananarivo. Elle passera par Ambositra et Kianjavato avant de s’installer à Manakara, lieu de célébration nationale du 8 mars. Les 7 véhicules de la caravane offriront des prestations médicales gratuites aux plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants. 

« …la santé est non seulement précieuse mais elle n’est ni accessible ni donnée à tous. C’est pourquoi il est utile de multiplier cette action pour offrir un maximum de soins de proximité à la population nécessiteuse, davantage en temps de crise », reconnait Mialy Rajoelina, épouse du Président de la République, lors du lancement de la caravane médicale à Iavoloha. « L’envoi de cette caravane est fondamental pour pouvoir répondre à des besoins plus spécifiques, dédiés aux femmes et aux enfants, au moyen de toute la logistique qu’ensemble nous offrons », a-t-elle ajoutée.

Des paquets de services offerts

Des prestations gratuites. Les équipes médicales dépêchées pour la caravane de la santé, pour cette année, s’assureront de divers paquets de services. « Outre les consultations générales, prénatales et oculaires, des échographies et radiographies seront proposées. A cela s’ajoutent le don de sang et les analyses sanguines ou encore la vaccination. Aussi, la santé bucco-dentaire, dont l’extraction et l’octroi de prothèse dentaire, figurera parmi les prestations. Selon les résultats des descentes récemment effectuées, de nombreuses femmes souffrent à cause des dents manquantes, d’où cette initiative », avance le Pr Zely Arivelo Andriamanantavy, ministre de la Santé publique. D’un autre côté, la caravane proposera des dépistages du diabète, de l’hypertension artérielle et de la malnutrition. Les femmes pourront également bénéficier des dépistages du cancer du col de l’utérus ou du sein, via la mammographie. Ceci sans oublier les offres et conseils en planification familiale ou encore les sensibilisations contre les violences basées sur le genre.

Pour sa part, le représentant des Partenaires techniques et financiers (PTF), en la personne d’Aaron Hawkins, a exprimé sa fierté de pouvoir appuyer le Gouvernement malagasy à assurer l’accès à la santé pour tous, y compris la santé maternelle et néonatale. La caravane va justement fournir de multiples prestations de service. « Madagascar a connu une période difficile, surtout suite au passage des cyclones. Nous apportons un appui aux communautés locales concernées. Renforcer la résilience, en soutenant la communauté à se mettre debout, fait partie de nos activités », a affirmé ce directeur adjoint de l’USAID Access. Notons que plusieurs acteurs se mobilisent pour la caravane de la santé. Les organismes de mise en œuvre des projets financés par l’USAID et ceux financés par le Système des Nations unies en font partie.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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