Publié dans Société

Kidnapping à Morondava - 6 ravisseurs éliminés par la Gendarmerie, 7 otages libérés

Publié le mercredi, 30 mars 2022


Depuis le 21 mars dernier, et même bien avant cela, le kidnapping a gagné de plus en plus du terrain dans la Région du Menabe, en particulier dans les Communes d’Ankilizato et de Mahabo, District de Morondava. Ce qui a poussé la Gendarmerie, aidée par l’Armée et la Police, à lancer une opération destinée justement à endiguer le phénomène. Le bilan de ces quelques jours d’action est plutôt encourageant. D’ailleurs, elle s’est soldée par un accrochage avec les bandits qui commettent en même temps aussi des vols de troupeaux. Après quelques jours de traque jusque dans les retranchements de ces bandits, et d’échange de tirs avec les Forces, six ravisseurs ont été définitivement mis hors d’état de nuire, du moins selon le préfet de Morondava. Et ces mêmes actions ont permis de délivrer 7 otages dont des mineurs des griffes de leurs ravisseurs. Précisons qu’on a enregistré 7 cas de kidnapping avec 11 otages dont 7 ont été alors finalement remis en liberté. Selon toujours cette source, sur ces 7 cas d’enlèvements enregistrés sur place pour la même période, seuls les 3 se résolvaient moyennant paiement de rançon par les proches des victimes, tandis que ce sont les Forces de défense et de sécurité qui ont réglé les 4 restants,notamment à la faveur de leur intervention armée.
D’après le commandant de compagnie de gendarmerie à Morondava, ces résultats seraient le fruit d’une décision sinon la volonté du commandement local de la Gendarmerie pour en finir avec le phénomène. “Les rançons demandées contre la liberté des otages varient. Elles vont de 2, 3, 8 voire 12 millions d’ariary, mais ça dépend de l’issue de la négociation entre les familles et les ravisseurs. C’est pour cela que nous avons décidé de lancer cette action parce qu’à nos yeux, il ne devra avoir aucun paiement, côté proches des victimes”, dixit notre interlocuteur de ladite compagnie de gendarmerie.
Quoi qu’il en soit, cette opération militaire n’a été que trop bien saluée par la population de ces Communes souvent ensanglantées voire endeuillées par les exactions des dahalo qui y opèrent et sont de plus en plus rapaces.
Franck R

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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