Publié dans Société

Transport en commun - Les mesures sanitaires maintenues, les contrôles renforcés

Publié le jeudi, 31 mars 2022

Madagascar est déjà quasiment sorti du tunnel de la Covid-19. Cependant, les mesures sanitaires sont maintenues dans les véhicules de transport en commun, en particulier les  « taxis-be ». Les strapontins restent interdits et les passagers doivent toujours porter un masque. Les chauffeurs et leurs aides doivent porter une visière de protection.

Les contrôles seront stricts autant que les sanctions, malgré la revendication des transporteurs. En effet, une part de responsabilité revient à tout un chacun quant au respect des barrières sanitaires dans les véhicules de transport en commun, et ce, afin d’éviter les sanctions infligées aux transporteurs. Si chacun est prêt à collaborer, celles-ci diminueront progressivement. 

Une réunion s’est tenue hier entre le ministère des Transports et de la Météorologie, l'Agence des transports terrestres (ATT), les Unions des coopératives de transport urbain et suburbain (UCTU- UCTSFA), les Forces de l’ordre ainsi que les représentants des coopératives de la ligne Ivato-Vasacoss, notamment après la grève de la ligne D reliant cet axe. Les responsables ont été fermes sur leur décision et ne comptent pas baisser les bras pour protéger la population de l’anarchie qui gangrène ce secteur. Quant aux transporteurs, ils ont réclamé le retour du nombre de places à 5 par banquet, l’assouplissement des contrôles routiers, l’annulation du paiement des taxes pour la Commune d’Ivato ainsi que l’application des règles à tous les transporteurs, sans exception. En effet, il s’avère que certains d’entre eux sont irréguliers mais ne sont pas sanctionnés.

En rappel, au début du mois de février dernier, la Gendarmerie et la Police nationale ont déjà averti les « taxis-be » concernant le non-respect du cahier des charges et les sanctions y afférentes. Ainsi, quelques-uns exerçant dans la coopérative D reliant Ivato-Vasacoss, Ambohidratrimo-Vasacoss, ainsi que d’autres œuvrant dans la ligne 133 reliant Itaosy et Analakely ont été sanctionnés. En guise de riposte, ces transporteurs ont alors observé une grève en dénonçant les sanctions infligées d’une manière inappropriée par les Forces de l’ordre. 

Anatra R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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