Publié dans Société

Voiture volée à Analakely - Les auteurs du forfait profitent de l’état du propriétaire

Publié le vendredi, 08 avril 2022



Les faits remontent vers 5h du matin, le 4 avril dernier, près des Arcades à Analakely. Là, une fourgonnette Peugeot Partner, immatriculée 1688 MC, a été volée. Les auteurs du forfait ont profité de l’état du conducteur, qui aurait passé, la veille, une soirée bien trop arrosée, selon une source auprès de la Gendarmerie. Sans autre forme du procès, les voleurs, au nombre de deux, l’ont fait dégager du poste de conduite, pour l’abandonner sur place pendant qu’ils se sont emparés de la clé du véhicule. Par la suite, les suspects se sont enfuis avec la fourgonnette en direction de l’Est, précisément à Anjozorobe, via Manjakandriana.

Vers midi, hier, l’affaire a connu un rebondissement. Le commandant de la brigade de gendarmerie d’Andriampamaky fut informé sur le fait que la Peugeot suspecte passait sur la voie reliant les Communes rurales d’Ambohitseheno et celle d’Andriampamaky, ces localités du District de Manjakandriana. Du coup, la Gendarmerie a alors placé un barrage routier au PK 43, le long de la RN3 à Andriampamaky. C’était dans ces circonstances, et à ce même endroit que la Peugeot Partner, laquelle les gendarmes ont soupçonné d’avoir fait un délit de fuite après un accident, du moins au début, fut donc interceptée. A son volant, un suspect de 18 ans, ce résident de Mandrangobato II. Les gendarmes l’ont arrêté sur-le- champ. « Lors de son arrestation à ce barrage, le jeune homme a déclaré qu’il venait de faire un accident à Ambatolampikely, et que c’est la Police qui a fait le constat, selon ses dires. Or, la Police qui recherche justement la trace de la Peugeot après une plainte du propriétaire, n’y est pas présente et les gendarmes de ladite localité nient l’existence d’un accident. De plus, il y eut un échange d’informations entre la compagnie de gendarmerie de l’Imerina centrale et la Sûreté urbaine de la police à Tsaralalàna pour l’enquête », confie le commandant de compagnie de l’Imerina centrale.

Depuis le jour où les autorités signalent sa disparition, un avis de recherche a circulé sur les réseaux sociaux à propos de cette voiture, du moins pour tenter d’obtenir sa traçabilité. Lors de son audition, le jeune suspect reconnait finalement qu’il a volé la voiture. Il est actuellement placé en garde à vue, en attendant son déferrement. Il a également avoué d’avoir commis ce vol avec la complicité de son oncle, ce dernier étant encore recherché actuellement.

Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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