Publié dans Société

Enfants privés de soins parentaux - La déclaration d’adoptabilité relève du ressort exclusif de l’ACAM

Publié le mardi, 26 avril 2022


Des enfants abandonnés à leur naissance, d’autres orphelins, quelques-uns déscolarisés ou encore ces mineurs qui travaillent pour subvenir aux besoins de leur famille. Nombreux se demandent comment les aider, quelle procédure à suivre pour pouvoir les récupérer et les élever. Selon la loi n° 2017-014 du 6 juillet 2017 relative à l'adoption, article 7, l'Autorité centrale de l'adoption malagasy, dénommée sous le sigle ACAM, est l’organe désigné par l’Etat pour exécuter les obligations et fonctions relatives à l’adoption. La déclaration judiciaire d’adoptabilité d’un enfant relève du ressort exclusif de l’ACAM qui établit la liste des enfants adoptables sur tout le territoire malagasy. Ladite Autorité centrale dépend du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF). Ces obligations et fonctions relatives à l’adoption sont visées par la Convention de La Haye du 29 mai 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale, notamment celle d’un enfant malagasy. La politique de protection de l’enfant privé de soins parentaux ou risquant de l’être, signée en 2004, régit aussi l’adoption. A travers cette interview, Narijaona Elda, coordonnateur de l'Autorité centrale de l'adoption malagasy auprès du MPPSPF a livré quelques réponses aux différentes questions simples mais qui ont besoin de réponses.
La Vérité (+) : Comment peut-on recourir à l’adoption à Madagascar ?
Narijaona Elda, coordonnateur de l'Autorité centrale de l'adoption malagasy (-) : Si une personne veut adopter un enfant à Madagascar, il existe deux possibilités. Si l'adoptant habite à Madagascar, il devra passer par l'ACAM. Mais s'il se trouve à l'étranger, un Organisme agréé pour l’adoption (OAA) devra traiter le dossier.
(+) : Qui peut adopter ? Quel enfant peut-on adopter ?


(-) : Toute personne répondant aux critères mentionnés par la loi n° 2017-014 du 6 juillet 2017, relative à l'adoption, peut adopter un enfant. Et seuls les enfants ayant obtenu le consentement de leurs tuteurs, délivré par un juge des enfants, peuvent être adoptés.
(+) : Y-a-t-il une différence entre l’adoption par une famille malagasy et étrangère ?
(-) : Les catégories d'adoptants sont les mêmes. Seul le processus du traitement des documents de demande dans l'ordonnance reste différent pour chacun de ces deux cas.
(+) : Quel genre de personne s’intéresse le plus à l’adoption des enfants malagasy ?
(-) : Nous avons souvent constaté que les personnes ne pouvant pas avoir d’enfant ou ayant des difficultés à en concevoir sont les plus intéressées.

Dossier réalisé par Kanto Rajaonarivony

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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