Publié dans Société

Découverte macabre à Mahajanga - La victime toujours non identifiée

Publié le mercredi, 27 avril 2022

A un peu plus de 48h après que le corps sans vie d’une jeune femme d’une vingtaine d’années a été retrouvé dans une décharge d’Androva, sise dans le quartier de Mangarivotra à Mahajanga, l’affaire ne connaît la moindre évolution. Ce qui fait qu’il n’y a toujours aucun moyen d’identifier la victime. Jusqu’à hier, dans l’après-midi, sa dépouille demeurait toujours à la morgue de l’hôpital d’Androva, dans l’attente vaine d’une éventuelle réaction de ses proches. “Actuellement, l’enquête sur cette affaire se poursuit encore. Pour l’heure, nous procédons à une enquête de voisinage. Mais voyez-vous, les gens semblent être très méfiants et surtout prudents pour dire quoi que ce soit sur cette affaire”, assure le directeur de la police judiciaire de la région sur ce point.

Mais face à cette inertie de la famille de la défunte, il faudra prendre toutefois une décision, notamment au niveau de l’hôpital d’Androva. D’après notre source locale, le service de la morgue dudit établissement se serait confronté à différents problèmes d’ordre technique, lequel finirait par conduire ses responsables à procéder l’enterrement de la victime dans une fosse commune. En cause, l’inexistence de moyens légaux pour faire l’autopsie, défaut auquel s’ajoute l’absence de chambre froide à la morgue d’Androva. Avec la chaleur qui grimpe parfois à 40°C, inutile de dire sur un autre problème que ce genre de situation est susceptible d’occasionner.

Mais problème de conservation ou pas, la thèse d’un assassinat semble être toujours la plus privilégiée, en raison des bleues observées sur le corps de la malheureuse dont on ignore d’où elle vient, encore moins le mobile et les auteurs de son meurtre. Ces traces seraient les conséquences de coups qu’on lui a assenées.

C’était un vagabond à la recherche de reliques de bouteilles à l’endroit qui a découvert, en premier, le sac renfermant le cadavre. La balle est donc dans le camp de la police judiciaire de Boeny pour démêler l’écheveau de cette affaire.

Franck R.

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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