Du côté de Behoririka, Analakely et Soarano, tous les magasins ont été ouverts hier, contrairement à Tsaralalàna où la plupart ont chômé. D'ailleurs, la fête de l'Eid el-Fitr a quasiment coïncidé avec la fin du mois où beaucoup de gens profitent pour faire des achats. « Depuis maintenant deux ans, nous ouvrons notre magasin durant certains jours fériés, comme le 29 mars, l'Eid el-Fitr et l'Assomption afin de rattraper les manques à gagner, autant pour les employeurs que les employés. A l'époque de la forte contamination du virus, nous n'avons perçu que la moitié de notre salaire, et c'est durant les jours de fête que nous gagnons davantage d'argent avec les heures supplémentaires et le bonus », avance une mère de famille travaillant à Behoririka. Cette femme de poursuivre : « Pour moi, ce n'est pas un problème de travailler ce jour (ndlr : hier) puisque j'aurai encore plusieurs occasions de sortir en famille, dont le lundi de Pentecôte et la fête de l'indépendance ». Pour d'autres magasins, notamment quelques-uns situés à Tsaralalàna, ils ont travaillé durant une demi-journée.
Comme tous les week-ends et à chaque jour férié, les commerçants ambulants, quant à eux, ont étalé leurs marchandises partout, que ce soit à Behoririka, Isotry, Tsaralalàna ou Analakely, engendrant ainsi des embouteillages. De leur coté, les travailleurs ont profité de cette occasion pour faire des achats ou se promener en famille dans plusieurs quartiers de la ville.
Par contre, les musulmans ont fermé leurs magasins pour pouvoir faire la fête avec leurs familles et proches. Hier a été un grand jour pour eux.
Anatra R.