Publié dans Société

Jours fériés - Les commerçants toujours en activité

Publié le lundi, 02 mai 2022

Les acheteurs envahissent les rues. Bon nombre de locaux commerciaux sont restés ouverts dans la journée d'hier, plus précisément les magasins, boutiques et centres commerciaux. Et même plusieurs restaurants ont ouvert leurs portes. Cependant, cette journée est déclarée chômée et payée. Depuis la période de la pandémie de Covid-19, travailler durant les jours fériés est devenu une habitude pour certains commerçants même si cette pratique implique le paiement des heures supplémentaires pour les employés volontaires. Par contre, ces derniers sont libres de leur choix : travailler ou non. Contrairement aux commerçants, les entreprises ont respecté cette journée chômée et payée.

Du côté de Behoririka, Analakely et Soarano, tous les magasins ont été ouverts hier, contrairement à Tsaralalàna où la plupart ont chômé. D'ailleurs, la fête de l'Eid el-Fitr a quasiment coïncidé avec la fin du mois où beaucoup de gens profitent pour faire des achats. « Depuis maintenant deux ans, nous ouvrons notre magasin durant certains jours fériés, comme le 29 mars, l'Eid el-Fitr et l'Assomption afin de rattraper les manques à gagner, autant pour les employeurs que les employés. A l'époque de la forte contamination du virus, nous n'avons perçu que la moitié de notre salaire, et c'est durant les jours de fête que nous gagnons davantage d'argent avec les heures supplémentaires et le bonus », avance une mère de famille travaillant à Behoririka. Cette femme de poursuivre : « Pour moi, ce n'est pas un problème de travailler ce jour (ndlr : hier) puisque j'aurai encore plusieurs occasions de sortir en famille, dont le lundi de Pentecôte et la fête de l'indépendance ». Pour d'autres magasins, notamment quelques-uns situés à Tsaralalàna, ils ont travaillé durant une demi-journée.

Comme tous les week-ends et à chaque jour férié, les commerçants ambulants, quant à eux, ont étalé leurs marchandises partout, que ce soit à Behoririka, Isotry, Tsaralalàna ou Analakely, engendrant ainsi des embouteillages. De leur coté, les travailleurs ont profité de cette occasion pour faire des achats ou se promener en famille dans plusieurs quartiers de la ville.

Par contre, les musulmans ont fermé leurs magasins pour pouvoir faire la fête avec leurs familles et proches. Hier a été un grand jour pour eux.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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