Publié dans Société

Décès d’un suspect pendant sa garde à vue - La Police avance un malaise

Publié le jeudi, 19 mai 2022


Récemment, un suspect succombe parallèlement durant la période de sa garde à vue dans les locaux de la Police, précisément au commissariat central à Toamasina. Depuis, certaines informations, notamment celles partagées sur Facebook, ont parlé à la place de la Police. Elles ont argué que le décès de la victime aurait été provoqué par une chute dont l’endroit n’a pas été précisé. Par la suite, elles ont ajouté que la victime n’a pas tenu le coup malgré le fait qu’on l’avait transportée à l’hôpital.
Ce qui a fait sortir le commissaire central de Toamasina de ses gonds, hier. Interrogé sur cette situation, ce dernier a d’abord démenti catégoriquement les allégations de ces sources et a apporté sa version des faits, sinon une précision sur l’affaire.  “Le prévenu n’a pas succombé au violon. Mais il a fait un malaise juste après qu’on l’y a fait sortir. Là, il a commencé à vomir des matières jaunâtres. On a dû l’évacuer d’urgence à l’hôpital. Une fois arrivé à l’hôpital, le concerné a rendu l’âme. Je précise qu’aucune trace de blessure n’a été observée sur son corps”, précise notre interlocuteur.
Mais en quoi incrimine-t-on au juste le suspect ? D’après les éléments d’information fournis par une autre source, il aurait été trempé dans une affaire de vol de téléphone. Et que les passants qui ont réussi à lui mettre la main dessus l’avaient tabassé avant qu’ils ne le conduisent au commissariat. Interrogé encore sur cette affirmation, le commissaire fut formel : “Seul ce que je venais de vous dire est l’explication de notre côté. A part cela, j’ignore d’où venait ou par où ces gens ont-ils pu obtenir ces informations ?”, conclut-il.
Franck R.
 

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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