Publié dans Société

Don de sang - 1 400 donneurs sur 26 millions de Malagasy

Publié le lundi, 13 juin 2022



Peu de donneurs de sang réguliers. La dernière statistique du ministère de la Santé publique avance 1 400 donneurs de sang réguliers enregistrés. Ils sont répartis au niveau des 89 centres de transfusion sanguine existants dans la Grande île. Evidemment, ce nombre ne suffit pas pour couvrir le besoin des hôpitaux, notamment durant les périodes de fête où plusieurs accidents se produisent. Les centres de transfusion sanguine sont souvent en rupture de stock.
Pour certains, le don de sang se pratique seulement pour sauver l’un de leurs proches. Mais dans la plupart des cas, il est difficile de trouver des donneurs, même dans une famille. Les patients doivent acheter des poches de sang, outre un remplacement. Une situation qui favorise le business dans les hôpitaux publics, à savoir la vente de sang. « Ma femme a subi une opération chirurgicale et nous avons besoin d’au moins huit poches de sang. Cependant, nous n’avons trouvé que quatre donneurs. Un de nos co-locataires a avancé que nous pouvons nous procurer du sang à l’extérieur de l’hôpital », soutient notre interlocuteur.
Outre les donneurs bénévoles, il y a aussi des donneurs occasionnels, eux qui ne se présentent donc que rarement. Ils y participent seulement durant des grands évènements comme la Journée mondiale du don de sang ou autres. Malgré le fait que la quantité de sang venant des donneurs ne suffit pas pour couvrir le besoin des patients, ceci s’avère une grande aide pour soulager le besoin de ces derniers.
La journée mondiale du don de sang sera célébrée ce jour. Cette manifestation permettra de remercier les donneurs de sang volontaires et les bénévoles par rapport au geste salvateur qu’ils font, ainsi que de sensibiliser l’opinion à la nécessité de faire des dons de sang réguliers, tout cela afin d’assurer la qualité, la sécurité et la disponibilité du sang et des produits sanguins pour les patients qui en ont besoin. Toute personne âgée de 18 à 65 ans et pesant au moins 50 kg peut donner du sang. Un homme peut le faire au maximum cinq fois par an, et trois fois pour une femme. L’intervalle minimum entre deux dons est de 8 semaines pour l’homme et de 12 semaines pour la femme.

Tout le monde ne peut pas donner son sang. L’entretien et l’examen médical pré-don sont réalisés pour la recherche des contre-indications qui peuvent être temporaires ou définitives.
Infections par des virus : HIV, hépatite B et hépatite C, grippe, etc.
Infections bactériennes : angine, gastroentérite, etc.
Traitements médicaux.
Maladies : Anémie, hypertension artérielle, diabète, maladies cardiovasculaires.
Anatra R.




Fil infos

  • Futur coach des Barea - Des noms circulent…
  • Meurtre de Miley
 - Les présumés auteurs écroués dont deux à Tsiafahy
  • Trafic de ressources naturelles - Classé parmi les crimes organisés
  • Catastrophes naturelles - Un don de 200.000 dollars octroyé par l'Union africaine 
  • Assemblée nationale - Trois projets de loi pour l’approbation de prêts adoptés
  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

A bout portant

AutoDiff