Les groupes de sang négatif comme le « A- », « B- » sont très rares et difficiles à trouver. Ce sont les personnes atteintes de la drépanocytose ou l'anémie falciforme qui sont les principaux requérants. Dans la Région d' Analamanga, environ 80 patients par mois consultent le centre de traitement situé à Ampefiloha. Leur traitement nécessite une transfusion sanguine régulière.
Pour les patients qui suivent un traitement dans les Centres hospitaliers publics, la poche de sang est gratuite, mais on devra toujours la remplacer, tandis qu'elle est de 85 000 ariary par poche pour les établissements privés. Un prix qui n'est pas adapté au traitement du sang, selon un responsable au niveau du CNTS.
Une longue procédure
La conservation des produits sanguins est limitée à un mois et demi. Après le prélèvement, le sang ne peut pas tout de suite être utilisé. Il est traité et soumis à une série d'analyses. « On lui colle un code-barre afin de pouvoir retrouver le donneur tout au long du parcours de la poche. Le sang sera ensuite filtré afin de retirer les globules blancs, puis il passera à la centrifugeuse pour bien séparer les composants : globules rouges, plasma et plaquettes. On utilise uniquement le composant dont a besoin. Pour chaque composant, on vérifie le groupe sanguin mais aussi sa qualité. Si on trouve des virus ou des bactéries qui posent problème dans les échantillons, la poche sera détruite et le donneur sera contacté afin qu'il puisse être pris en charge », explique le responsable.
La Journée mondiale du don de sang a été célébrée hier. Dans ce cadre, une campagne de dons de sang a été organisée au parvis de l'hôtel de ville à Analakely.
Anatra R.