Publié dans Société

Transfusion sanguine - Le Centre national approvisionne 45 litres de sang par jour

Publié le mardi, 14 juin 2022

L'offre ne suffit pas pour couvrir la demande. 100 poches par jour, soit 45 litres de sang, sont écoulées au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) de l'Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA). Un chiffre qui varie selon les circonstances. Durant la période des fêtes, par exemple, il atteint le double, voire le triple. Une poche contient 450 ml de sang.

Les groupes de sang négatif comme le « A- », « B- » sont très rares et difficiles à trouver. Ce sont les personnes atteintes de la drépanocytose ou l'anémie falciforme qui sont les principaux requérants. Dans la Région d' Analamanga, environ 80 patients par mois consultent le centre de traitement situé à Ampefiloha. Leur traitement nécessite une transfusion sanguine régulière.

Pour les patients qui suivent un traitement dans les Centres hospitaliers publics, la poche de sang est gratuite, mais on devra toujours la remplacer, tandis qu'elle est de 85 000 ariary par poche pour les établissements privés. Un prix qui n'est pas adapté au traitement du sang, selon un responsable au niveau du CNTS.

Une longue procédure

La conservation des produits sanguins est limitée à un mois et demi. Après le prélèvement, le sang ne peut pas tout de suite être utilisé. Il est traité et soumis à une série d'analyses. « On lui colle un code-barre afin de pouvoir retrouver le donneur tout au long du parcours de la poche. Le sang sera ensuite filtré afin de retirer les globules blancs, puis il passera à la centrifugeuse pour bien séparer les composants : globules rouges, plasma et plaquettes. On utilise uniquement le composant dont a besoin. Pour chaque composant, on vérifie le groupe sanguin mais aussi sa qualité. Si on trouve des virus ou des bactéries qui posent problème dans les échantillons, la poche sera détruite et le donneur sera contacté afin qu'il puisse être pris en charge », explique le responsable.

La Journée mondiale du don de sang a été célébrée hier. Dans ce cadre, une campagne de dons de sang a été organisée au parvis de l'hôtel de ville à Analakely.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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