Publié dans Société

Examen du CEPE - Taux de réussite de 75,70 % pour Tanà ville

Publié le dimanche, 26 juin 2022
Examen du CEPE - Taux de réussite de 75,70 % pour Tanà ville

Une hausse du taux de réussite. Les résultats de l'examen pour l'obtention du Certificat d'études primaires élémentaires (CEPE) dans plusieurs Directions régionales de l'éducation nationale d'Analamanga sont sortis le week-end dernier. Pour la Circonscription scolaire (CISCO) d'Antananarivo Renivohitra, le taux de réussite est de 75,70%, soit une hausse de 1,53 % par rapport à l'année dernière.

Contrairement aux deux dernières années, les candidats ont été plus sereins lors de cette année scolaire. Par conséquent, les résultats ont évolué positivement puisqu'ils disposaient plus de temps pour les révisions. En effet, la plupart des établissements ont déjà prévu une vacance Covid durant cette année scolaire et se sont précipités à terminer les programmes durant les cinq premiers mois. Et comme il n'y a pas eu de suspension des cours, ils ont eu tout le temps nécessaire pour traiter plusieurs sujets.

Dans les autres CISCO de la Région Analamanga, le taux de réussite varie aux alentours de 60 et 80 %. Pour la CISCO d'Antananarivo Atsimondrano, il est de 81,63 % contre 82,60 % pour Antananarivo Avaradrano. Ce dernier affiche le plus haut taux de réussite à Analamanga. Pour le centre « Akanin'ny moana sy marenina » (AKAMA) sis aux 67ha, les 11 élèves inscrits ont tous décroché leur premier diplôme.

Pour ces élèves, la réussite à l'examen du CEPE constitue une motivation pour la poursuite de leurs études.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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