Publié dans Société

Caisse nationale de prévoyance sociale - Révision à la hausse des prestations

Publié le dimanche, 07 août 2022

Une revalorisation s’impose. La sortie du Décret n° 2022-626 du 4 mai 2022 fixant le salaire minimum d’embauche (SME) à 250.000 ariary entraîne la révision à la hausse des prestations perçues au niveau de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). « Les calculs des prestations s’effectuent sur la base de 250.000 ariary au lieu de 200.000 ariary. En conséquence, la valeur du plafond des salaires soumis à cotisation est fixée à 2.000.000 d’ariary », communique la Caisse.

Ainsi, les adhérents de la CNaPS percevront une allocation familiale de 7.000 ariary, au lieu de 6.000 ariary auparavant. L’allocation prénatale et celle de maternité payée en deux tranches sont fixées respectivement à 63.000 et 84.000 ariary. Ces prestations étaient à 54.000 et 72.000 ariary auparavant, soit une hausse respective de 9.000 et 12.000 ariary. Le remboursement des frais d’accouchement se chiffre désormais jusqu’à concurrence de 100.0000 ariary, contre 80.000 ariary avant la hausse du SME.

Quant aux accidents de travail et maladies professionnelles, l’indemnité journalière est désormais plafonnée à 44.444,44 ariary. Pour le repas et le découcher, inclus dans le remboursement des frais de séjour, les montants sont fixés respectivement à 5.769,32 ariary et 21.634,00 ariary. « Cette revalorisation sera effective à compter du mois d’août pour les allocations familiales et au paiement en septembre pour les pensions et les rentes. Ceci avec des rappels puisque les nouveaux montants auraient dû s’appliquer depuis le mois de mai », informe notre source auprès de la CNaPS. 

Les adhérents de la Caisse se réjouissent de cette révision à la hausse des prestations perçues. « Avec la cherté de la vie actuelle, cette augmentation s’avère indispensable. Pour mon cas, avec 3 enfants à la charge, je mets de côté les allocations familiales d’une année pour acheter une partie de leurs fournitures scolaires. J’ai pu épargner 162.000 ariary entre octobre 2021 et juillet 2022 », nous confie Judith R., machiniste auprès d’une entreprise franche d’Antananarivo. Pour information, la CNaPS a enregistré 278.087 enfants de moins de 21 ans, dont les parents touchent les allocations familiales. 21.033 mères de familles ont reçu des allocations prénatales et de maternité. 5.992 adhérents ont touché les rentes suite aux accidents de travail et maladies professionnelles tandis que 88.380 retraités ont perçu leurs pensions de retraite, selon toujours les statistiques de l’année dernière.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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