Publié dans Société

Projet de recherche - Stannie Rameliarison représentera Madagascar à Berlin

Publié le lundi, 08 août 2022



Des idées novatrices à l’échelle mondiale. La 3e édition du concours de présentation de projet  « Falling Walls Lab » s’est tenue vendredi dernier à l’université d’Antananarivo. Cette édition a comme devise « Quels murs seront les prochains à chuter ? ». Le premier prix a été remporté par Avotriniaina Stannie Rameliarison. Elle a convaincu le jury à travers son projet concernant l’approvisionnement en matériel de séchage solaire pour les cultivateurs, ainsi qu’une formation sur la transformation des fruits et légumes. Selon elle, Madagascar a plusieurs variétés de fruits et légumes. Cependant, leur conservation représente encore un problème pour les producteurs. A travers ce projet, elle espère que le gaspillage de ces denrées alimentaires va  diminuer. Après leur séchage, ces produits pourraient être conservés jusqu'à deux ans. Notre lauréate représentera Madagascar à Berlin (Allemagne) durant la grande finale qui se tiendra le 7 novembre prochain, outre une excursion scientifique baptisée « Insights into german research ».
15 étudiants, entrepreneurs et professionnels en début de carrière ont présenté leurs travaux de recherche ou une idée de projet ayant comme objectif de repousser les limites scientifiques ou sociales. Le « Falling Walls Lab » et un concours d'idée international venant d’Allemagne. Il a été inspiré de la chute du mur de Berlin. Cette compétition vise à promouvoir les innovations scientifiques et entrepreneuriales, ainsi qu’à favoriser le réseautage des étudiants, chercheurs et professionnels émergeant dans divers domaines au niveau international.
Et au niveau national, « Falling Walls Lab Madagascar » est organisé par l’Office allemand d’échanges universitaires (« DAAD Lektorat Madagascar »), en collaboration avec l’université d’Antananarivo.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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