Publié dans Société

Baccalauréat 2022 - Antananarivo au dernier rang !

Publié le dimanche, 21 août 2022

42.274 candidats recalés. Antananarivo enregistre le plus faible taux de réussite à l’examen du baccalauréat au titre de l’année 2022. Sur les 75.126 candidats inscrits donc, l’on recense 32.852 nouveaux bacheliers. Le taux de réussite étant de 43,73 % pour la session de cette année, contre 58,48 % en 2021, soit une baisse de 14,75 %. La Capitale se classe ainsi au dernier rang par rapport aux 5 autres Provinces.

« Ce taux de réussite aurait pu grimper jusqu’à 45 % ou plus si la note délibératoire n’était pas fixée à 10/20 », avance un correcteur, voulant garder l’anonymat. D’ailleurs, la différence de la note minimale requise pour l’obtention de ce premier diplôme universitaire entre chaque province a défrayé la chronique depuis le week-end dernier. « D’habitude, la note délibératoire est à partir de 9,75/20, respectée par les membres du jury des autres Provinces. Mais pour Antananarivo, le jury s’en est convenu à 10/20, avec les notes bonus attribuées dans certaines matières », ajoute notre source auprès de l’université d’Antananarivo.

Antananarivo n’est pas la seule Province à enregistrer une baisse du taux de réussite au baccalauréat de cette année. Fianarantsoa en note le plus grand écart, avec un taux passant de 60,52 % en 2021 contre 43,95 % cette année, soit une baisse de 16,57 %. Mahajanga, Toliara et Antsiranana comptent également moins de candidats admis durant cette session par rapport à l’année dernière. Toamasina reste la seule province à afficher une hausse du taux de réussite jusqu’à 18,49 %, allant de 42,19 % contre 60,68 % en 2021. Toutefois, Antsiranana maintient le premier rang avec un taux de réussite de 63,09 % pour cette session. Cette Province a déjà détenu les meilleurs résultats l’année dernière. 

L’enseignement technique garde un meilleur taux de réussite, et ce dans toutes les provinces. Toliara détient le record avec 

85,54 % de candidats admis, suivie par Antsiranana avec 77,23 %. Le taux varie entre 65,20 % et 71,20 % pour les Provinces de Fianarantsoa, Mahajanga, Toamasina et Antananarivo.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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