Publié dans Société

Incendie chez PECHEXPORT - 460 emplois perdus

Publié le dimanche, 21 août 2022

Le bâtiment de l’entreprise PECHEXPORT a été le théâtre d’un incendie dévastateur vers 1h du matin, samedi dernier à Mahajanga. Les ravages occasionnés par les flammes étaient tels qu’il ne reste pratiquement plus rien dans cette entreprise, l’ensemble des équipements, installations et autres infrastructures ayant été détruit à 100%. Du coup, ce sinistre a fait perdre à ses 460 salariés leurs emplois auxquels dépendent près de 3 000 familles. Parmi ces employés devenus désormais des chômeurs, 300 sont des marins tandis que les 160 restants font partie du personnel qui travaille au siège même de la société. Cette dernière se spécialise dans le traitement de tout ce qu’on peut exporter : crevettes, thons, etc. 

Sur place, les dégâts sont colossaux. Aucun local de l’ensemble du bâtiment ne tient plus debout, ni les bureaux administratifs, ni la salle d’informatique, ni le laboratoire, encore moins surtout les chambres froides à l’intérieur desquelles des tonnes et des tonnes de produits marins ont péri. Les pertes sont évaluées à des milliards d’ariary, selon une source. Outre les destructions de machines, des dossiers ont été également réduits en cendre. 

Le sinistre était d’une ampleur au point qu’il a fallu les efforts conjugués de trois corps de sapeurs-pompiers pour circonscrire les flammes. Ils ont débarqué sur les lieux une heure après l’alerte. C’était les pompiers de la Commune urbaine de Mahajanga qui étaient intervenus en premier. La Police leur a donné l’alerte. “Notre caserne est située pas très loin de PECHEXPORT. Nous avons mobilisé deux fourgons- pompes sur place. A notre arrivée, un mur de flammes se dressait déjà devant nous. Le fait que trois bonbonnes de gaz ont explosé à l’intérieur, explique la gravité de l’incendie”, a commenté le chef de corps des pompiers de la Commune urbaine. 

Mais il leur a fallu rapidement obtenu d’autres renforts. “Mais devant nos moyens trop limités pour tenter de juguler la puissance et l’intensité du feu, j’ai décidé de solliciter l’aide des sapeurs de l’ASECNA ”. A part donc les soldats de feu de la Commune urbaine de Mahajanga et de l’ASECNA, ceux de la Région de Boeny étaient venus aussi leur prêter main-forte. Preuve que la tâche des pompiers n’était pas facile, la montre a indiqué midi ou presque ce samedi- là, avant que le feu n’ait été finalement fixé. 

Pour l’heure, la cause du sinistre demeure encore floue. Bien que certaines hypothèses aient été avancées, celle d’un court-circuit semble être la plus plausible, du moins en attendant le développement de l’enquête. D’ailleurs, l’avis d’un agent permanent de Pêche-Export cherche à le confirmer. “En regagnant la pharmacie située à l’étage, un mur de flammes m’y attendait déjà. J’ai d’abord cru que des riverains ont incinéré des déchets. Mais j’ai rapidement réalisé que c’est le bâtiment qui était en train de prendre feu. Je crois que le sinistre aurait été causé par un court-circuit”, a expliqué un gardien. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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