Publié dans Société

Lac de Mamamba - Le corps d’une trentenaire sur ses eaux

Publié le mardi, 23 août 2022

Stupeur chez certains riverains du lac Mamamba à Ambohibao, vers 6h du matin hier ! Le corps d’une femme de 32 ans a été retrouvé en train de flotter sur les eaux du lac. C’était un groupe d’individus qui allaient se rendre à leur travail, aurait aperçu en premier le cadavre de la victime à cet endroit. Aussitôt après, ces personnes ont informé le Fokontany, lequel a, à son tour, avisé la Gendarmerie.

Bien que l’enquête ne soit encore qu’à ses débuts, toute une zone d’ombre plane encore sur cette affaire. La présence de cette dépouille mortelle de cette habitante d’Antehiroka sur ce plan d’eau à une heure si indue de la matinée, suscite beaucoup de questions. Le seul renseignement qui a filtré de cette affaire, c’est que la victime a quitté son foyer conjugal, la veille de cela, puis on l’a malheureusement retrouvée morte, le corps flottant sur l’eau du lac, selon une source. 

Là encore, on ne pouvait s’empêcher de tenter au moins de savoir sur ce qui était arrivé à la trentenaire. Car à un constat de la Gendarmerie, il n’est guère mentionné une quelconque trace de blessure apparente sur la victime. Ce qui nourrit le mystère sur l’affaire. Autre point qui intrigue aussi, et comme la photo le montre si bien, la victime est tout encore vêtue, et quelques billets de banque étaient retrouvés encore sur elle. A première vue, le fait que l’argent serait intact amène à exclure une attaque de bandits. Une fois cette dernière thèse écartée, les enquêteurs auront donc à voir sous un autre angle une quelconque cause du décès de cette femme dont on ignore beaucoup de détails encore sur sa vie ou son activité, du moins de son vivant. 

La seule certitude, c’est que ses proches, sitôt qu’ils aient été informés du drame, s’étaient dépêchés à l’endroit pour un constat de visu. Et qu’ils auraient déjà récupéré la dépouille de la trentenaire, une fois les formalités d’usage terminées. En attendant, des bribes d’information ont été toutefois avancées. Mais puisque ces dernières relèvent encore de supputations diverses, il serait à la fois hasardeuse et trop tôt pour les confirmer. D’autant plus que la Gendarmerie, elle-même, affiche cette prudence pour affirmer quoi que ce soit encore, l’enquête n’étant donc qu’à mi-chemin.

Franck Roland 

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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