Publié dans Société

Infrastructures et logements sociaux - Les matériaux de construction insuffisants…

Publié le dimanche, 02 octobre 2022

De la qualité qui laisse à désirer, contribuant à la dégradation de l’environnement. Les matériaux de construction disponibles actuellement semblent largement insuffisants par rapport à la demande, si l’on ne tient compte que les nombreuses infrastructures en cours ou prévues dans le cadre des projets présidentiels.

« Juste pour les 320 logements sociaux au Tanamasoandro, le ravitaillement en briques et en bois de construction pose problème, sans parler de la dégradation de leur qualité », reconnait Thierry Ivan Manakany, directeur général auprès du Secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat (SENVH). Les matériaux de construction requis pour les 40.000 logements sociaux prévus contribueront certainement à la dégradation de l’environnement. A cela s’ajoutent ceux pour les infrastructures dans la réalisation des pôles de développement urbain dans tout Madagascar. Outre ceux fabriqués localement, l’importation de certains matériaux de construction coûte cher. De plus, leur prix sur le marché local a grimpé ces derniers temps. Autant de difficultés à faire face en ce moment.

Des recherches sur les substituts

Parmi les solutions proposées pour remédier à cette situation figure la promotion des matériaux de substitution. Ceci à travers l’exploitation des résultats de recherches des étudiants. Les pavés autobloquants, briques ou bétons produits à partir du recyclage de déchets en plastique en font partie. La production de ciment alternatif ou encore l’utilisation de coquilles d’huitre dans la composition du béton sont également proposées par les jeunes chercheurs. Ils étaient une vingtaine à présenter 12 projets innovants en matière de matériaux de substitution pour la construction d’infrastructures durables devant la Commission technique d’évaluation, composée entre autres de chercheurs et d’experts en la matière. C’était vendredi dernier dans la salle de conférence du stade Barea à Mahamasina, lors du concours de meilleures recherches sur les matériaux de construction. « Les 3 meilleurs résultats de recherches retenus par la Commission technique seront présentés le 3 octobre durant le Salon de l’habitat. Des investisseurs et partenaires pourraient s’y intéresser », informe le DG auprès du SENVH. Ce responsable de souligner que le secrétaire d’Etat sert de balise pour les étudiants et chercheurs. « Nous facilitons l’obtention de leurs brevets ou encore leur orientation vers les partenaires potentiels. Nous nous chargeons de tout ce qui est juridique, réglementaire, etc. », précise notre source. L’exposition des produits des 3 chercheurs, lauréats sur les maisons témoins à Imeritsiatosika, constitue également leur prix à ce concours.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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