Publié dans Société

Chute mortelle d’un minibus dans un ravin - Le chef protocole du gouvernorat de Boeny perd sa vie

Publié le jeudi, 06 octobre 2022

Le convoi funèbre des proches de la défunte épouse du directeur de l’information et protection civile de la Région Boeny a connu un terrible accident de la circulation, tôt hier matin, sur une nationale du Sud-est du pays. Le drame est survenu sur une intersection de voies sises à Irondro et menant vers Manakara. En effet, le minibus Volkswagen Crafter - qui a transporté les membres de la famille endeuillée ainsi que des personnalités au sein de ladite Région- a alors basculé dans un fossé avant d’atterrir brutalement 40 mètres plus bas.

Le bilan est lourd : 5 passagers ont trouvé la mort. Parmi eux, Balthazar Jean Luc Ranaivo, le désormais ancien chef protocole Boeny. Il a représenté le gouverneur du Boeny. Les autres victimes sont des femmes, au nombre de trois. Elles sont des membres de la famille du colonel Vohanson, le veuf éploré, ainsi qu’un mineur que la famille a pris en charge, enfin d’une tierce personne. 

Par ailleurs, 13 personnes ont été blessées dont le colonel Vohanson lui-même, mais également 3 enfants. Les concernés ont été tous évacués au CHHR de Manakara, depuis. La Région Boeny, sous la houlette du gouverneur, a assumé la prise en charge des victimes, blessés inclus. Parallèlement, le gouvernorat du Fitovinany, la DSRP, le délégué militaire régional ainsi que le groupement de la Gendarmerie de Fitovinany s’impliquent également, du moins pour être au chevet des victimes.

Quant aux circonstances de l’accident, l’enquête tente encore d’y apporter la lumière. Bien qu’aucune version officielle n’ait été avancée, une source au niveau de la Gendarmerie rapporte que l’endroit où le drame est survenu, serait un point plutôt dangereux ayant causé de nombreux autres accidents. Cependant, l’on n’exclut pas pour autant l’idée d’une conduite dangereuse sinon imprudente de la part du chauffeur qui est indemne. « Le chauffeur aurait expliqué qu’il a cherché à éviter une crevasse alors que le véhicule a abordé un virage. Par la suite, et lorsqu’il a contrebraqué, l’irréparable s’est produit car nul ne s’est attendu à ce que ce coup de volant allait conduire le Crafter dans le mauvais sens, vers ce précipice », explique cette source auprès de la Gendarmerie. Quant au conducteur mis en cause, il avait été placé en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie à Manakara, pour enquête. 

Les secours ont été rendus possibles même s’ils se sont déroulés dans des conditions difficiles, le minibus accidenté ayant roulé en petite caravane. Les autres personnes du convoi funèbre ont alors informé la Gendarmerie qui a dépêché ses éléments sur place. Dire que ces membres de famille, incluant des officiels employés de la Région Boeny, ont envisagé de se rendre à l’enterrement à Ankarimbelo, District d’Ikongo, de la femme du directeur de l’information et protection civile de la Région Boeny.

Franck R.

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Editorial

  • Vitale reprise
    Mercy Ships revient. Ayant mis le cap pour l’Afrique du Sud en décembre 2024, le navire- hôpital Mercy Ships reprit en février 2025. Après neuf mois de service dans la Grande île en 2024, l’Africa Mercy dut rejoindre le pays de Nelson Mandela en décembre pour le besoin de procéder à des opérations de maintenance. C’est une exigence incontournable pour que le navire et tous les appareils et les machines qui font l’ensemble cohérent du bâtiment puissent fonctionner normalement. Les dirigeants à bord ne transigent guère sur ce point précis : la révision systématique du bateau – hôpital. Il s’agit de vies humaines, de traitements destinés aux hommes, on ne badine point. Toute négligence et toute imprudence risquent de mener à des cas irréversibles. Revenus en février 2025, l’équipe médicale et le personnel à bord du navire sont fin prêts. Mercy Ships par le biais de l’Africa – Mercy travaille…

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