Publié dans Société

Examen d’obtention du permis de conduire - Des mesures strictes pour éradiquer la corruption

Publié le vendredi, 14 octobre 2022

Désormais, les candidats devront se présenter sous l’anonymat. A l’issue d’une rencontre entre l’Agence des transports terrestres (ATT), les responsables des auto-écoles, le ministère du Transport et de la Météorologie et le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), des mesures ont été mises en place afin de lutter contre la corruption durant l’examen d’obtention du permis de conduire, ainsi que pour diminuer les accidents de voiture engendrés par la méconnaissance de la Code de la route et l’existence des permis illégaux. Ces mesures seront applicables à compter de lundi prochain. 

 

Selon les explications de Mirana Ratovo, responsable au sein de l’ATT, « les candidats et les examinateurs devront se présenter sous l’anonymat, si auparavant ils se connaissaient, et en plus les candidats étaient accompagnés de leur moniteur d’auto-école. Ainsi, l’appel à candidatures durant les épreuves a été annulé ». En effet, la corruption et le favoritisme sont devenus une pratique courante durant les examens de code. Avec les pots-de-vin, les épreuves ne sont qu’une mascarade car l’on connait déjà les résultats. Effectivement, chaque auto-école voulait avoir de bons résultats, tandis que les candidats ne devaient pas refaire l’examen en cas d’échec. De plus, l’examinateur connaissait déjà le candidat grâce à sa pièce d’identité et le nom de l’auto-école où ce dernier a suivi des cours. 

Dorénavant, chaque candidat devra se présenter sur rendez-vous avec un numéro dont l’examinateur ne devra pas connaître. A partir du 17 octobre, le centre d’examen sera transféré à Soarano, dans l’enceinte Madarail. A noter que les droits d’examen sont de 10.000 ariary pour l’obtention des permis de catégorie A, A’ et B, et 15.000 ariary pour les catégories C, D et E.

Anatra R.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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