Publié dans Société

Recyclage - Les déchets plastiques utilisés autrement !

Publié le mercredi, 19 octobre 2022

Les déchets plastiques constituent le premier polluant qui menace l’environnement marin dans le monde. Chaque année, 8 millions de tonnes de plastiques sont jetés dans les mers du globe. Dans les mers de l’océan Indien du sud dans lesquelles se trouve Madagascar, Maurice ou les Comores, les chiffres sont encore flous faute de documentation fiable. C’est afin de trouver une solution pérenne face à cette menace et réutiliser le plastique dans d’autres applications qu’une réunion internationale sur le plastique dans l’océan Indien a été effectuée au Carlton Anosy.

 

Les participants ont ainsi évoqué, à l’issue de deux jours de concertations, qu’ils vont se mobiliser afin de mettre en place des efforts mutuels pour le traitement des déchets en plastique. De leur côté, les scientifiques vont mettre à disposition les fruits de leur recherche en matière de recyclage. Autrement dit, les scientifiques issus des pays concernés se focaliseront sur la recherche et la manière de trouver une solution efficace, réaliste et pérenne dans l’élimination en amont et en aval des déchets plastiques avant que ceux-ci tombent dans l’océan et polluant la biodiversité marine.

Le recyclage doit être aussi bénéfique aux industrielles qui y voient une aubaine de nouveau business tout en préservant l’environnement. Les projets viables se verront l’appui financier de la part des entrepreneurs pour leur mise en œuvre, mais il se peut aussi que ce sont les industriels eux-mêmes qui vont mettre sur pied un projet de recyclage des déchets plastiques en un produit à utiliser au quotidien.

En plus du recyclage, l’utilisation du plastique à outrance a été aussi évoquée. Il a été ainsi décidé que les industriels vont s’engager à limiter, ou carrément à supprimer l’utilisation du plastique comme matière primaire.

A Madagascar, l’utilisation du plastique recyclé existe déjà, mais en faible quantité. On peut notamment citer les tongs fabriquées localement ou la réutilisation des bouteilles en PET. Néanmoins, la faible quantité de matière plastique recyclée occulte la situation générale d’où l’importance d’une prise de décision de grande envergure. On constate aussi que l’utilisation de sachet en plastique de moins de 50 microns, qui a déjà fait l’objet d’une interdiction et de limitation d’épaisseur n’a plus été suivie depuis quelque temps.

Dans le domaine communautaire et sociétal, la résolution se focalisera également à la mise en place d’une action de sensibilisation citoyenne efficace à l’appropriation des dangers liés aux déchets plastique si ceux-ci ne sont pas jetés de manière responsable. 

La résolution serait portée à l’attention des décideurs étatiques en vue de requérir un appui institutionnel et une mutualisation des actions face aux défis selon les informations.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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