Publié dans Société

Plateforme d’investissement en ligne - Macropauline fait de nombreuses victimes !

Publié le mercredi, 23 novembre 2022

Des milliards d’ariary de perte. Les utilisateurs de la plateforme d’investissement en ligne « Macropauline » se plaignent d’une éventuelle arnaque à leur égard. Ceux de Mahajanga se sont récemment manifestés pour dénoncer la disparition de la plateforme. Celle-ci requiert un paquet d’investissement et des tâches à faire journalièrement pour jouir des bénéfices au quotidien, par mois et par an. « Nous avons investi des sommes conséquentes.

Tout s’est bien passé depuis le mois de mars jusqu’en octobre, avant que ce ne soit reporté à plusieurs reprises du retrait depuis le 16 novembre. Pis, la page destinée pour les inscriptions, communications et autres a disparu. Nous n’allons pas en rester là… », crie l’un des utilisateurs, se sentant arnaqués. « Nous allons porter plainte contre les agents, managers et tous ceux qui étaient en contact avec les utilisateurs de Mahajanga. Ils ont utilisé des numéros malagasy, mobile et whatsapp, malgré le fait que les managers habiteraient à l’étranger », ajoute une utilisatrice, en colère.

Reconnue officiellement ?

La plateforme Macropauline dispose d’une identité fiscale en bonne et due forme, si l’on tient compte des preuves entre les mains des utilisateurs. Identifier et saisir les agents et managers pourraient ainsi se faire. Ceci d’autant plus que leurs adresses et contacts sont disponibles auprès des centres fiscaux. Les coordonnées de ces responsables sont également publiées sur les réseaux sociaux depuis des semaines, notamment lors de la vulgarisation de la plateforme et de la mise en confiance des utilisateurs potentiels. D’ailleurs, ces agents et managers ont déjà prévu le concept d’une agence nationale pour cette plateforme d’investissement malagasy. Celle-ci serait rattachée à une société allemande œuvrant dans la concurrence de réaction sur Tiktok, Twitter, Facebook et Youtube, selon les informations véhiculées en ligne. « Nous faisons appel aux autorités compétentes à suivre de près notre situation. Nos investissements devraient être remboursés et les bureaux à fermer s’il s’agit bien d’une arnaque », lance un membre de la plateforme.

Argent facile

« Les gens n’ont-ils pas pu prendre des leçons sur la grande arnaque d’Antares et ces sites d’investissement en ligne ? Pourquoi se laisser berner par des promesses de bénéfices faites par des étrangers ? Tout cela pour de l’argent facile ». Bon nombre d’internautes se posent ces questions ces derniers temps. Certains d’entre eux ont prévenu leurs familles et connaissances sur les risques encourus, mais les utilisateurs n’ont rien voulu savoir pour finalement se laisser avoir. De plus, d’autres offres de ce genre circulent actuellement sur les réseaux sociaux et beaucoup se laissent encore tenter, en demandant plus d’informations en message privé. 

Pour leur part, les autorités compétentes devraient contrôler de près ces plateformes et faire de l’autosaisine en cas d’irrégularité, même sans les plaintes des personnes arnaquées. Des sensibilisations de masse devraient également se faire pour éviter les pertes en espérant gagner de l’argent facile…

 

P.R.

Fil infos

  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

A bout portant

AutoDiff