Publié dans Société

Proxénétisme et sexe en ligne - Trois femmes jetées en prison 

Publié le mercredi, 23 novembre 2022

Après l'arrestation par la Gendarmerie, le 18 novembre dernier à Ambohidrapeto Itaosy, de six femmes entraînées dans une affaire de proxénétisme se traduisant surtout par l'emploi de jeunes femmes malagasy, pour le besoin d'une pornographie sur le net, donc prévue à une clientèle masculine à l'étranger, trois d'entre elles ont été finalement placées sous mandat de dépôt à Antanimora, hier. L'une serait la responsable de l'établissement privé où le tournage de ces vidéos pornographiques virtuelles s'était déroulé.

A part la mise en détention provisoire de ces dames, il y eut aussi la confiscation de divers matériels informatiques nécessaires au tournage de ces vidéos dont sept ordinateurs, une caméra, de sex toys de différentes tailles, enfin un passeport. Tout a démarré par un renseignement ayant parvenu jusqu'à la Section de recherches criminelles ou SRC de la Gendarmerie à Fiadanana parlant des activités illégales et de nature sexuelle dont on incrimine une habitante d'Ambohidrapeto Itaosy. Effectivement, elle emploie quelques jeunes femmes pour tourner des films pornographiques virtuelles, sinon faire une prostitution sur le web. D'après une enquête, il s'agit d'une affaire de gros sous au profit de la propriétaire. Chaque séquence porno, durant laquelle l'actrice joue son set en solo, est tarifée par point. La patronne percevrait 50 dollars, soit l'équivalent de 200 000 ariary, tous les 5000 points cumulés. Après quoi, elle allait échanger les dollars en monnaie locale, du côté d'Ambohipo, précisément chez I.C. De leur côté, les actrices sont payées à 70 000 ariary pour une production tandis que la directrice elle-même l'est à 130 000 ariary. En même temps, cette dernière héberge et nourrit ses employées, sans parler de la connexion internet que ces dernières utilisent pour le travail. Malgré l'arrestation de la principale suspecte dans l'affaire et des deux autres femmes, d'autres personnes devront encore être recherchées dans le cadre de l'enquête sur cette affaire. 

 

Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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