Publié dans Société

Pollution de l’air - Les allergies respiratoires font rage

Publié le jeudi, 24 novembre 2022


Un patient sur trois se rendant au niveau des centres de santé est atteint de la rhinite allergique. Celle-ci touche les enfants, adolescents et adultes. Selon un médecin traitant au niveau d’un établissement de santé privé de la Capitale, la pluie et la chaleur sont des facteurs propices au développement de cette allergie. Et la pollution de l’air ne fait que compliquer la situation.
Les symptômes sont semblables à la forte grippe qui fait rage actuellement ainsi que la Covid-19. « Outre des difficultés respiratoires, les patients souffrent de maux de tête. D’autres symptômes apparaissent également, à savoir la toux, une température très élevée et parfois une fièvre et la fatigue. L’asthme se manifeste sous forme de crises comme une toux sèche, des difficultés à respirer et une oppression de la cage thoracique, une respiration sifflante, des expectorations de mucus, une sensation d’oppression et d’angoisse », soutient ce médecin.
Les symptômes de la rhinite allergique peuvent être saisonniers ou durer toute l'année. Et il a été prouvé que la pollution atmosphérique actuelle a une incidence notable sur l'augmentation des allergies. Cette pollution peut également aggraver les symptômes en entraînant une obstruction ou un écoulement nasal, des irritations oculaires, un larmoiement et des troubles du sommeil. Elle a des conséquences importantes sur la santé humaine. Ces derniers temps, le niveau de la pollution de l’air à Antananarivo dépasse les limites prescrites par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon toujours ce médecin, il est difficile de connaître exactement les maladies puisque les symptômes sont de plus en plus identiques. Seuls les médecins puissent les différencier. Par conséquent, il est fortement conseillé de se rendre dans un cabinet médical avant d’avaler un quelconque médicament ou demander de l’aide sur les réseaux sociaux. Une pratique qui est devenue de plus en plus courante actuellement. Chaque maladie a ses propres traitements sur chaque individu. L’automédication peut ainsi aggraver le cas.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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