Publié dans Société

Emeute à l'ENS Ampefiloha - Une dizaine de blessés dont des policiers

Publié le mercredi, 07 décembre 2022

 Des blessures plus ou moins graves, essentiellement au visage, et qui sont dues aux jets de pierres, mais aussi des dégâts matériels : au moins six véhicules aux pare-brises et vitres détruits ! Quant à la circulation, elle était également interrompue sur les lieux. C'est ce qui a marqué cette journée explosive se traduisant par deux heures d'échauffourée à l'ENS Ampefiloha, hier.

En effet, les grévistes de l'Ecole nationale supérieure o Ampefiloha (ENS) ne décolèrent toujours pas. Dès les premières heures de la matinée, hier, la situation a franchement dégénéré car s'était transformée simplement en une émeute. De leur côté, la Force anti-émeute de l'EMMOREG est intervenue avec poigne pour refouler les émeutiers qui l'ont arrosée avec une pluie de gravats et autres projectiles. Le bilan de cet affrontement fut donc assez lourd : des pietons et même des agents de la Force anti-émeute figurent dans la liste des personnes blessées. 

Quant aux véhicules touchés, toutes catégories confondues car incluant des taxis-be, qui ont eu le malheur de se frayer un passage à l'endroit au plus fort moment de l'échauffourée, beaucoup ont été caillassés. "De toute façon, c'était dans ces circonstances qu' un chauffeur de taxi-be fut sérieusement blessé à la cuisse en recevant des éclats de vitre", explique une source. La situation d'hier différait totalement de celle du lundi dernier, plutôt moins grave. Car sur place, hier, les étudiants émeutiers ont changé complètement de stratégie dans leur face-à-face avec l'EMMOREG. Pas d'attroupement où les étudiants grévistes ont l'habitude d'haranguer les Forces de police sur le rond-point sis devant l'Ecole, ni incinération de vieux pneus. Cette fois-ci, les contestataires n'ont pas bougé de l'enceinte de l'ENS à partir de laquelle ils ont caillassé l'EMMOREG. Cela explique donc le nombre élevé des blessés chez ces passants et autres éléments des Forces de l'ordre. 

Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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