Publié dans Société

Cyclone Cheneso - Un nourisson meurt noyé

Publié le vendredi, 20 janvier 2023


Le passage du cyclone Cheneso a fait plusieurs victimes dans le Nord-est du pays surtout à Andapa. En effet, un bébé a perdu la vie dans le drame. Il aurait été submergé en même que sa maison à la suite de la montée des eaux dans le quartier d’Ambalamanasy II.
Toujours à Andapa, l’on signale aussi la disparition de quatre autres personnes respectivement dans les quartiers d’Ambodidivaina, Ankoaibe et à Ambohitseheno. Soit elles ont été emportées par le courant, soit elles ont été victimes d’un éboulement, phénomène qui était le plus dévastateur récemment à Andapa. A présent, la Police et la Gendarmerie s’efforcent de déblayer les passages après ces éboulis qui se sont produits notamment dans un point situé à 7 kilomètres du centre-ville. Outre la submersion de nombreuses et de petites localités des environs d’Andapa, les routes sont devenues aussi impraticables.
A part Andapa, le grenier à riz de la Région SAVA, Befandriana-Nord connaît aussi la mort et la désolation. Dans cette ville de la Sofia, une femme de 50 ans serait portée disparue à la suite d’un naufrage au cours duquel la pirogue qui l’avait transportée a été engloutie par les flots en même temps que les sacs de riz. Par ailleurs, une autre femme était blessée du fait de la chute d’un arbre, phénomène très courant durant le passage de la météore. L’on n’y compte pas non plus les câbles électriques sectionnés par le vent violent et dont la plupart jonchent le sol, avec tout le danger que cela suppose entraîner pour les habitants.
Antsiranana II a également subi les ravages de la tempête tropicale Cheneso. Sur place, un jeune piroguier de 10 ans a disparu en mer à la suite d’un naufrage. Jusqu’à maintenant, on ne sait ce qu’il est devenu malgré les recherches activement menées par nos garde-côtes.
Enfin, l’heure est encore à l’inventaire des dégâts laissés par Cheneso dans cette partie Nord du pays. Parallèlement à cela, des milliers  de personnes ont dû se déplacer, leurs habitations ayant été englouties par les flots.
Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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