Des infrastructures permettant de faciliter l'accessibilité des personnes handicapées aux services nationaux de base, divers arrêtés pour leurs intérêts, l'éducation inclusive. Depuis quelques années, des efforts ont été réalisés par le Gouvernement malagasy ainsi que des organismes œuvrant dans l’intégration des personnes handicapées au sein de la société. Par contre, l'accessibilité ne se limite pas seulement à ces infrastructures mais également aux informations et technologies comme stipule l'article 9 de la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées qui consiste à réduire les obstacles limitant l'accessibilité des personnes handicapées à l'environnement, aux informations et à la communication.
En effet, de nombreuses personnes handicapées rencontrent des problèmes de mobilité et restent enfermées chez elles puisque les rues, les moyens de transport et les bâtiments leur sont inaccessibles.
Pour y remédier, la Plateforme et fédération des personnes handicapées de Madagascar (PFPH/Mad), en collaboration avec le réseau « Humanity & Inclusion », a mis en place un projet dénommé « FaMaha » (« Fampiatiana Maharitra ») ou inclusion durable. D’une durée de 2 ans et quelques mois, de février 2021 à juin 2023, « FaMaha » consiste à faire des plaidoyers et sensibilisations sur les normes requises quant à l'utilisation des services sociaux de base dont les bureaux administratifs, écoles, Centres de santé de base ainsi que les hôpitaux. Le projet est financé par le Gouvernement norvégien.
Outre le renforcement de capacité des organisations et associations pour promouvoir les droits des personnes handicapées et l'éducation inclusive, des infrastructures sont déjà construites dans quelques villes comme Toamasina, Antsiranana, Antananarivo. Ainsi, le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme mise actuellement sur l'élaboration de la Politique nationale d’inclusion et d’autonomisation des personnes handicapées.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que 15 % de la population malagasy ont un handicap contre 0,66 % selon la statistique 2018 lors du recensement général de la population. D'après les explications de Josoa Radafiniantsoa, secrétaire exécutif de PFPH/Mad, la perception de la définition du mot « handicap » a été la cause de cet écart entre les deux chiffres.
Anatra R.