Publié dans Société

Autosuffisance alimentaire des prisonniers - Aménagement de nombreux camps pénaux

Publié le jeudi, 26 janvier 2023

L'approvisionnement en nourriture décente pour les détenus est un problème récurrent dans les centres de détention à Madagascar. En effet, le repas n'est pas très qualitatif. Il est essentiellement à base de manioc. En plus, certains centres ne parviennent pas à nourrir suffisamment leurs locataires.

En outre, le repas des prisonniers est une charge qui pèse lourd sur le budget de l'Etat. Il représente environ 50 % des dépenses, selon le secrétaire général du ministère de la Justice, Raby Savatsarah. En effet, il faut au moins 5.000 ariary par jour pour nourrir chaque prisonnier. Ils sont actuellement au nombre de 29.000 au total dans tout le pays.

Face à cela, le nombre de camps pénaux sera multiplié afin que les détenus eux-mêmes puissent planter et récolter leur approvisionnement. En plus de cela, dans un souci de santé, la nourriture sera variée. Le type de récolte sera adapté à la localité où se trouve la prison. A terme, le développement des camps permettra une totale indépendance vis-à-vis de la nourriture. 

D'une part, cela résout le problème d'autosuffisance alimentaire pour les prisonniers malagasy et d'autre part, cela soulagera également le budget alloué qui pourra être ainsi réaffecté à d'autres améliorations des conditions de vie et des droits humains des détenus. Il a été aussi évoqué que neuf nouvelles maisons de force seront construites afin de désengorger les prisons malagasy déjà en surpopulation.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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