Publié dans Société

Secteur privé - Le salaire minimum retenu à 250.000 ariary

Publié le vendredi, 27 janvier 2023



« Aucune baisse du salaire n’est permise ». Les responsables au sein du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales (MTEFPLS) l’ont souligné hier, lors d’une rencontre avec la presse au 67 Ha. « Le salaire minimum d’embauche (SME) est fixé à 250.000 ariary depuis le 1er mai 2022, suite à un dialogue tripartite entre l’Etat, représenté par le Président de la République, les représentants du patronat ainsi que ceux des employés. Cette hausse a été officialisée par un décret d’application promulgué au mois de juillet de l’année dernière. Toutefois, les consultations se poursuivent actuellement entre les 3 parties pour maintenir le salaire minimum », a avancé Jerson Razafimanantsoa, secrétaire général du MTEFPLS. « Le groupement du patronat a exprimé sa volonté de se concerter avec les syndicats des travailleurs, ce qui est encourageant et fait bon signe pour le maintien du salaire. Dans tous les cas, un nouveau décret ministériel devrait sortir cette année pour confirmer cela », a ajouté Hanitra Razakaboana, directeur général du Travail (DGT) et des Lois sociales auprès du ministère de tutelle. « Pour le secteur informel, il nous est difficile d’imposer le salaire à appliquer, d’où la poursuite des sensibilisations afin d’intégrer le formel », a-t-elle précisé.
Avec la cherté de la vie actuelle, comprenant l’augmentation des prix des produits de première nécessité, la hausse du salaire est une nécessité pour les travailleurs. Ceci d’autant plus qu’aucune révision n’a été adoptée durant les deux années de crise sanitaire liée à la Covid-19. Les employeurs ont exprimé leur difficulté à appliquer la hausse, avec les crises au niveau mondial, d’où le soutien proposé par l’Etat. Le MTEFPLS s’engage en tant que médiateur, quoi que le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation entre également en scène en tant que département ministériel de tutelle du secteur privé. Quoi qu’il en soit, les consultations bipartites et tripartites s’enchaînent, en tenant compte des droits des travailleurs et ceux des employeurs.
Patricia R.


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Editorial

  • Aveu d’impuissance ?
    L’ancien parti au pouvoir Hery Vaovao ho an’i Madagasikara (HVM) boycotte les sénatoriales prévu pour le 11 décembre 2025. Suite à la proposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), après la validation de la Haute Cour institutionnelle (HCC) et suite à la confirmation du Gouvernement, la date du 11 décembre des sénatoriales est désormais retenue et officielle. En fait, le coup d’envoi est lancé ! On garde toujours fraîche dans les mémoires la toute puissance de la formation politique, HVM, soutenant le régime politique dirigé par Hery Martial Rakotoarimanana Rajaonarimampianina de 2013 à 2018. Le rouleau compresseur du parti ne laissait aucune chance à toute forme ou force politique voulant barrer la route ou du moins le rivaliser ou encore semer le trouble sur la marche royale du régime Bleu. Mais, dès le départ, le régime de Rajaonarimampianina et la clique qui l’entoure furent plombés par un handicap sévère…

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