Publié dans Société

Perte d’un Smartphone à l’école - Une prof d’EPS et 3 lycéennes font l’objet d’une enquête !

Publié le dimanche, 05 février 2023

Tentative de vol. Tel est le motif de la convocation envoyée par la Division de la Police des Mœurs et de la Protection des mineurs à l’endroit d’une professeure d’éducation physique et sportive (EPS) auprès d’un lycée public de la Capitale. Trois lycéennes sont également convoquées cette matinée pour le même motif, selon les informations émanant d’un enseignant dudit établissement. En fait, une élève en classe de terminale aurait perdu son I-Phone 11 Pro lors d’une séance d’éducation physique et sportive (EPS), le 31 janvier dernier. Elle n’a pourtant pas fait de signalement quant à cette perte, ni auprès des enseignants ni auprès des responsables du lycée. « Nous étions choqués par la convocation, d’autant plus que le règlement intérieur de notre lycée stipule clairement l’interdiction de port d’objets de valeur en classe, y compris les Smartphones. Les parents ont signé cela durant l’inscription de leurs enfants », regrette R.R., un enseignant dans ledit établissement. Comme lui, les enseignants et profs d’EPS condamnent ce dénigrement envers leur collègue. Ils ont également lancé un appel de solidarité pour la professeure suspectée.
 
La ministre de l’Education condamne

« Vous, les parents, êtes les premiers fautifs en acceptant que votre enfant emmène un I-Phone 11 Pro en classe. Quant à l’élève, elle est également coupable d’avoir enfreint au règlement intérieur, interdisant le port des objets de valeur. Si l’élève devait avoir un téléphone avec lui pour sa protection, cela devrait être un portable basique. Que chacun soit responsable de ses actes ! La faute ne devrait pas être jetée à l’établissement ni à l’enseignant ». Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Education nationale (MEN), s’est exprimée ainsi quant à cette affaire inculpant une enseignante. « Tous les élèves sans exception sont soumis à la discipline en intégrant un établissement, avec l’aval des parents. Quant aux enseignants, leur mission est avant tout d’assurer l’enseignement et non de garder les affaires des élèves durant leurs cours. De plus, l’élève n’aurait pris conscience de la perte qu’à l’extérieur de l’enceinte où s’est déroulée la séance d’EPS », ajoute Lalaina Ramananantony, chef de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo-ville.  
Le numéro un du MEN n’a pas manqué d’exprimer son soutien à la professeure d’EPS. Elle a également rappelé aux enseignants et collaborateurs de l’existence de la Direction des affaires juridiques auprès du MEN pour ce genre de situation. Cette structure vise à assurer la protection des enseignants face à des affaires juridiques ou pénales…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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