Car si l'une a argué que la clé du problème est entre les mains de son supérieur hiérarchique, la réponse de celui-ci est simplement négative. Il a avancé être permissionnaire et qu'il nous faudrait nous enquérir auprès de ses collègues de service. Quant à la section de recherches criminelles d'Ankadilalana, elle se bornait à dire que sa mission était de faire uniquement un constat sur les lieux.
Tout cela montre donc qu'il est impossible de savoir si les enquêteurs aient au moins tenu une piste. D'autant que l'une de ces sources de la Gendarmerie n'a pas caché, non sans ironie, que la version de l'agent de sécurité que les malfaiteurs ont ligoté durant l'assaut, est plutôt incohérente, pour ne pas dire ridicule.
Et surtout, aucun moyen également de savoir pourquoi l'assaut est survenu juste à un moment où les caméras de surveillance n'ont pas fonctionné. Tout cela reste une énigme à laquelle, ni les enquêteurs, ni le gardien, témoin principal, encore moins la victime n'étaient en mesure d'apporter un élément de réponse, du moins jusqu'à maintenant.
Et pourtant, notre interlocuteur de la Gendarmerie a bel et bien affirmé que l'enquête était sur la bonne voie.
Franck R.