Publié dans Société

Menabe Antimena - Un nouveau départ pour les migrants

Publié le vendredi, 17 mars 2023

Dorénavant, les migrants ayant fui la Région du sud de Madagascar et squatté la réserve de Menabe Antimena, peuvent enfin jouir du programme « Titre vert » dans le village de Bezeky. Ainsi, plus de 500 ménages auront des terrains à cultiver pour subvenir à leurs besoins hors du parc. Ils pourront obtenir des certificats fonciers pour les parcelles données par le Gouvernement après qu'ils aient prouvé l'utilisation productive de la terre. Ce sera un nouveau départ pour eux et un soulagement pour cette partie de l'aire protégée déjà presque anéantie.

« Le fait d'aider les migrants à accéder à la terre et à construire des moyens de subsistance durables en vue d'un avenir meilleur est une approche véritablement avant-gardiste, plus durable et plus humaine. Cela contribuera également à stimuler l'économie et à transformer les terres dégradées en champs et en forêts généreux », a déclaré Agathe Sector, directrice du Bureau de l'environnement durable et du développement économique au sein de l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).

Cette relocalisation 

« volontaire » des occupants illégaux du village de Bezeky, aux côtés des habitants actuels du village, est accompagnée de l'amélioration des infrastructures, d'une aide à l'agriculture et d'un soutien à la diversification des moyens de subsistance. Le Gouvernement fournira le terrain et collaborera avec l'USAID et les autres partenaires pour développer les infrastructures des services publics, agrandir les logements et fournir un soutien aux activités agricoles. En tout, 1.000 agriculteurs vont jouir d'un terrain de 1.700 ha autour du parc.

Le projet « Titre vert » sera élargi au sein des 23 Régions dans les mois à venir. Plus de 2.544 jeunes pourront ainsi cultiver et devenir autonomes financièrement, parvenir à l'autosuffisance alimentaire et au sens plus large développer l'économie malagasy grâce à l'agriculture.

 

Nikki Razaf 

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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