Publié dans Société

Université d'Antananarivo - 60 % des cours assurés par les vacataires

Publié le vendredi, 24 mars 2023



50 % des heures complémentaires pour les Professeurs agrégées et 75 % des vacations, 2ème tranche, pour le compte de l'année 2018-2019 n'ont pas encore été payées, en plus des arriérés durant les années universitaires 2020-2021 et 2021-2022. Cette situation affecte l'enseignement au niveau de l'université d'Antananarivo, selon le Professeur Sammy Grégoire Ravelomanantsoa, président du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs- enseignants (SECES Tanà). 60 % des cours sont assurés par les vacataires. Actuellement, ces deniers commencent à abandonner leurs postes, faute de paiement de leurs dus. Le dernier recrutement massif de Professeurs titulaires au niveau de l'université d'Antananarivo date de 1985. Ceci a été remplacé par un décret fixant les heures supplémentaires. Cependant, la majorité des enseignants titulaires sont déjà en âge de retraite et attendent toujours leurs relèves.
Concernant la manifestation des étudiants de l’Ecole polytechnique de Vontovorona, le SECES condamne les violences faites aux étudiants. Par contre, il exhorte les étudiants à manifester leurs revendications avec dignité et dans le respect de l'ordre public. D’après ce syndicat, le Gouvernement devrait chercher une solution à long terme pour le paiement des bourses des étudiants et la réhabilitation de la cité universitaire.
Ainsi, le président du SECES d'avancer que le campus universitaire est un lieu sacré. « Les Forces de l'ordre ne peuvent pas y entrer tant que la franchise n’a pas été levée. C'est une loi universelle. Celle-ci permet aux étudiants, enseignants et chercheurs de s'exprimer librement à l'intérieur du campus », soutient-il.  Seul le président de l'université peut retirer la franchise universitaire, selon l'article 2002/565. Cela dépend cependant de la situation sur le campus. Autrement dit, s'il y a une menace d’un débordement que le personnel de l'université ne peut plus contrôler, la franchise peut être levée. Le SECES Antananarivo a effectué hier une assemblée générale à Ankatso.
Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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