Publié dans Société

Atsimo-Andrefana - Les « Mikea » en proie à l’insécurité !

Publié le jeudi, 30 mars 2023

Un militant écologiste témoigne. « Les Mikea et leur lieu d’habitation qu’est la forêt sont en proie à l’insécurité. Leur survie est menacée par les activités d’un groupe qui détruit la forêt pour son élevage et ses activités agricoles. Alors qu’en face, il y a les Mikea, un peuple premier, des chasseurs-cueilleurs pacifiques qui, devant la violence, préfèrent fuir du fait qu’ils n’ont pas de protection », fait part Jean-Claude Vinson, environnementaliste. Ce dernier, se considérant et considéré comme l’ami des Mikea, les côtoie depuis maintenant 30 ans et ce de façon régulière.

Il se rend dans leur village pendant 2 jours mais peut y rester jusqu’à 2 mois parfois. Son combat étant de protéger ce peuple et contribuer à l’épanouissement des membres. Ainsi, il a fondé l’association « Mikea Forest », avec comme domaines d’activité l’éducation ou encore la sensibilisation à l’environnement. La création d’une école communautaire à Bedo, dans le Fokontany de Vorea, du District de Morombe, fait partie des réalisations. L’objectif étant d’offrir aux jeunes Mikea une pédagogie accomplie. 

Aucune menace…

« Nous sommes loin d’une menace de Base Toliara. Déjà, il y a la RN 9 qui sépare Ranobe de la forêt Mikea. La limite nord de la mine de Ranobe est à une distance d’environ 55 km de la limite sud de la forêt des Mikea », précise notre interlocuteur. Notons que le périmètre de ladite compagnie minière se trouve dans le District de Toliara II, dans les Communes d’Ankilimalinika et Tsiansiha, à 5 km au nord-est de Ranobe et à 8 km à l’est d’Ankilimalinika, dans la plaine de la Manombo, au pied de la falaise calcaire de la Mahafaly. « Les Mikea s’entendent avec tous ceux qui les protègent et qui les aident. Et il y a une bonne entente dans le sens où Base Toliara ne détruit pas leur lieu de vie et leur forêt. La compagnie leur a donné un coup de main alors que ce projet minier est très loin de la forêt des Mikea (…) En aidant l’école, elle soutient la culture de ce peuple. Cela les touche qu’il y ait des personnes qui se penchent sur leur cas et qui veulent les aider. Cette compagnie n’a jamais détruit un seul arbre ou percé des trous dans leur lieu de vie », explique-t-il. 

Le peuple Mikea et sa forêt constituent l’un des éléments importants de la spécificité culturelle et environnementale de l’Atsimo-Andrefana. Une des raisons pour laquelle ladite compagnie apporte son assistance à l’école communautaire dans le village de Bedo, en soutenant la cantine scolaire ou encore en octroyant des fournitures pour les élèves…

 

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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