Publié dans Société

Réhabilitation post-cyclonique - Vingt bâtiments scolaires résistants, opérationnels

Publié le mercredi, 12 avril 2023



Ikongo parmi les localités fortement frappées. Le passage des cyclones Ana, Batsirai et Emnati en 2022, à Madagascar, n’a pas épargné ce District de la Région Fitovinany, si l’on tient compte des dégâts humains et matériels considérables. La réhabilitation post-cyclonique y avance lentement. Toutefois, quatre écoles complètement détruites par ces 2 cyclones viennent d’être dotées de 8 salles de classe flambant neuves et ce répondant aux normes anticycloniques. Il s’agit d’infrastructures plus résistantes, construites via l’approche « HIMO » structurée ou Haute intensité de main-d’œuvre de l’Organisation internationale du Travail (OIT). Ces nouvelles infrastructures sont implantées à Ambahimaragna, Amboangisay, Antavolo et Vohitsivalana. Elles font partie des 20 bâtiments scolaires anticycloniques équipés, composés au total de 40 salles de classe, construits dans la Région Atsinanana et Fitovinany, selon les informations recueillies. Outre celles d’Ikongo, 6 d’entre ces nouvelles constructions se trouvent dans la Circonscription scolaire (CISCO) de Farafangana, 8 à Vohipeno et 2 à Manakara.
Des milliers et des milliers d’élèves se sont retrouvés sans classe et sans rien du tout suite aux passages cycloniques, d’après Coffi Agossou, directeur du Bureau pays de l’OIT pour Madagascar. Mais cette époque est désormais révolue grâce à l’aide du Royaume de la Norvège, sollicitée par le ministère de l’Education nationale (MEN) et l’OIT. Ceci dans le cadre du projet des réponses cycloniques. « Outre la continuité urgente de l’éducation des élèves privés de cours, ce projet permet également de renforcer la résilience des communautés locales victimes du cyclone Batsirai, notamment par la reconstruction des infrastructures scolaires détruites », souligne le numéro un de l’OIT dans la Grande île. C’était lors de la cérémonie officielle d’inauguration à l’EPP d’Antavolo, mardi dernier, en présence du ministre de tutelle, des représentants des partenaires ainsi que des autorités locales.
Pour sa part, la ministre Marie Michelle Sahondrarimalala n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance aux partenaires techniques et financiers pour leur contribution dans ce projet. Le numéro 1 du MEN a également informé qu’« en plus des 4 bâtiments scolaires, un établissement « manara-penitra » est actuellement en construction à Ikongo. 4 autres y seront construits prochainement ». D’un autre côté, cette descente d’une forte délégation à Ikongo a été une occasion pour remettre les contrats de travail aux 124 enseignants recrutés au sein de ce District. Une occasion pour la ministre de rappeler qu’aucune affectation n’est accordée aux enseignants qui n’ont pas exercé pendant plus de 5 ans dans une localité. L’intérêt des élèves prime…
Recueillis par Patricia Ramavonirina


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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