Face à cette situation, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a effectué une investigation à travers le chef de District de Vangaindrano. « Nous ne disposons pas d’une équipe sur place. Sur ce, nous avons recours aux autorités locales », soutient le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andriankaja. « Notre représentant a déjà envoyé le rapport cet après-midi même (ndlr : hier) et a démenti cette information. Certes, la crise alimentaire existe dans la Commune rurale d'Ambatolava, mais pas au point de tuer 120 personnes en l'instance de quelques jours », dixit-il dans une interview. Lui de réitérer que cette pratique est devenue une habitude pour certains. Leur but étant de lancer une alerte aux autorités concernant leur cas. Selon une source locale, depuis que l’organisme « Madagascar National Parks » (MNP) a mis en place en 2012 un projet pour la protection de la forêt locale, la population a cessé son activité qui est l'agriculture. Elle ne dispose plus de terre pour cultiver.
En rappel, le BNGRC a déjà réalisé une opération qui consiste à distribuer des nourritures pour les victimes du passage du cyclone Freddy ainsi que la sècheresse dans le pays. Les actions se poursuivent encore.
Anatra R.