Publié dans Société

Semaine du certificat foncier - 20 % seulement des Malagasy possèdent un titre 

Publié le lundi, 24 avril 2023

L'accès définitif à la terre et la régularisation au niveau administratif représentent un calvaire pour une grande partie des Malagasy. Actuellement, 80 % de la population ne sont pas propriétaires de leur terre légalement. Afin de remédier à cette injustice, 1.390.000 certificats fonciers (CF) seront octroyés à tous ceux qui désirent sécuriser leur terrain dans 14 Régions d'ici la fin de l'année.

L'obtention d'un CF est une étape vers l'obtention d'un titre foncier qui est l'aboutissement du processus de sécurisation d'une propriété.

Le lancement d'une campagne de distribution de masse de CF ou « Semaine du certificat foncier » a été effectué hier devant l'hôtel de ville d'Antananarivo. Cela a été réalisé sous le haut parrainage du Premier Mministre Ntsay Christian et conduit par le ministre de l'Aménagement du Territoire et des Services fonciers, Holder Ramaholimasy.

Des stands expliquant les démarches pour l'obtention et les avantages du CF sont sur place. On peut également y soumettre les requêtes et doléances concernant la propriété foncière en général. En plus, 50 personnes ont obtenu leur CF durant la cérémonie d'ouverture.

L'acquisition d'un certificat foncier est une procédure accessible aux ménages en termes de coût. C'est une procédure compréhensible et jugée légitime par de nombreux Malagasy, surtout en milieu rural. En plus, il est accessible à un large éventail de propriétaires, quelque soit leur niveau de scolarisation, leurs revenus ou leurs origines. Les populations les plus vulnérables, incluant les 

« chefs de ménage femmes », de faible niveau scolaire et/ou très pauvres, sont de plus en plus nombreux à demander des certificats.

Le certificat foncier contribue à améliorer le sentiment de sécurité des ménages vivant sur des parcelles sur lesquelles ils ont déjà investi ou des parcelles sur lesquelles ils comptent investir, mais il doit être couplé à d'autres services pour être un levier pour l'investissement.

 « Madagascar a 10 millions de parcelles libres. Les paysans, représentant 80 % de la population, seront favorisés par cette opération vu qu'ils travaillent la terre et ont besoin d'une garantie pour mener à bien leur activité, sans craindre qu'on leur retire leur terre un jour ».

Selon le ministre de l'Aménagement du Territoire et des Services Fonciers, « cette campagne se poursuivra dans 119 Districts. Comme à Antananarivo, des campagnes de sensibilisation seront réalisées pour inciter la population à demander un certificat foncier ».

Après, le lancement officiel à Analakely du 24 au 25 avril, la « Semaine du CF » se poursuivra dans les locaux du ministère (Bâtiment topographique), sis à à Anosy jusqu'au 27 avril.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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